Qu'est-ce que la vie ?
25/10/2014
L'ADN reste le code universel du vivant, mais l'origine de la vie n'a pas encore été entièrement élucidée. Il n'y a pas de définition scientifique de la vie.
On pourrait dire que la vie c'est l'apparition de grosses molécules capables de se dupliquer, de se reproduire et d'évoluer.
On peut comparer l'organisme vivant à une maison. L'ADN (les gènes, donc) en est l'architecte; le gène donne la protéine;
les protéines sont les ouvriers,
des ouvriers commandés par les chefs de chantier que sont les ARN. Quant à savoir qui a commandé
la maison et a choisi l'architecte, nous quittons là le domaine de la science pour entrer dans celui de la croyance.
A partir de ce code commun qu'est l'ADN, de nouvelles choses se crééent en permanence.
Mais d'où vient l'ADN ? Nul ne le sait de façon scientifique. Il est impossible
de remonter à un ancêtre commun, de remonter au début de la vie et de l'évolution.
Arbre généalogique de nos gènes : des virus et des bactéries
On a découvert depuis à peine deux décennies l'importance des agents pathogènes comme les virus et les bactéries sur les processus d'évolution.
Nos gènes viennent pour une bonne partie d'espèces microscopiques, des virus notamment.
Pour chaque cellule qui nous compose nous abritons au moins cent bactéries, mille virus et dix archaéa (micro organismes unicellulaires). Peut-être que dans un temps indéterminé, les virus du sida s'intégreront sous forme d'ADN au génome de certains, qu'il rendra résistants à l'infection par des virus
Dépasser Darwin
L'idée des espèces parfaitement adaptées à leur environnement est une vieille lune.
Au sein des communutés écologiques existe un jeu complexe
d'interactions fait de prédation, de parasistisme délétère ou commensal, de symbiose, de compétition, d'entraide, etc.
Si Darwin estimait que les espèces s'étaient séparées très tôt sans possibilité de se recombiner,
c'est parcequ'il ne disposait pas des outils de la génétique. Beaucoup de théories racistes se sont réclamées
de la vision Darwinienne : espèce dominante, "fin de race", sang bleu, etc.
- La sélection naturelle n'est pas la loi du plus apte, ni du plus fort, qui est une expression malheureuse. La "survie du plus apte" n'a aucun sens. Si l'environnement est favorable il n'y a pas de sélection; s'il y a compétition pour les ressources, la sélection naturelle se manifeste en jouant sur les variations. La variabilité donne la biodiversité.
- Nous sommes apparentés non pas uniquement à "l'intello" Sapiens, mais aussi à ce lourdaud de Néandertal. 1 à 4% de nos gènes sont néandertaliens.
- Nous avons des ancêtres divers et non pas un ancêtre commun
- L'évolution ne se porte pas sur les organismes mais sur les gènes
- La transmission des gènes ne se fait pas exclusivement de façon verticale, de parent à enfant. Les gènes s'échangent allègrement en permanence tout autour de la plannète. Les virus et bactéries se jouent des frontières
- L'héritabilité épigénétique : l'hérédité des caractères acquis. Les gènes ne sont plus considérés comme les seuls programmes de la machinerie cellulaire.
- Le fonctionnement du cerveau modifie l'expression des gènes. Cette propriété est directement liée à cette nouvelle discipline, l'épigénétique (modulation des gènes par le comportement et l'environnement)
- La nutrition, l'exercice, la gestion du stress, le réseau social etc. ont un impact considérable sur les mécanismes de l'épigénèse
Certains gènes ne servent à rien, on est loin de la transmission sélective des caractères utiles à
l'espèce. Un gène n'est pas altruiste, il ne nous aime ni ne nous déteste, il veut juste se reproduire tranquillement.
Autant le gène peut être égoïste, autant la cellule peut être altruiste. Une cellule infectée par un virus peut se faire "hara-kiri"
(apoptose) pour éviter que le virus se propage dans l'organisme.
Reconnaissance : processus fondamental du vivant.
Apoptose : sacrifice pour un organisme ayant un répertoire génétique similaire ou proche
MORPHOGENETIQUE
Si le "plan" de l'être vivant n'est ni dans les molécules, ni dans les gènes, où est-il ?
Où est donc cachée la mémoire de la "forme du vivant" ? Où est la mémoire de la Vie ?
D'où viennent la forme et sa perpétuation ? Si le plan de construction de l'embryon n'est pas "inscrit" dans ses gènes,
où est-il? La mémoire de la Vie ne se trouvant manifestement pas à l'intérieur des composants génétiques, elle ne peut donc se situer
qu'à l'extérieur, dans un autre espace que l'espace microscopique de ses molécules.
Les champs morphogénétiques de Rupert Sheldrake : "des champs d'information (des champs de mémoire) façonnent notre structure morphique."
Le gland devient chêne pour répondre au champ morphique "chêne" avec lequel sa génétique le fait entrer en résonance, mais le climat,
le sol, les accidents induiront des perturbations plus ou moins fortes avec l'actualisation "parfaite" du champ, menant ainsi à un chêne de forme unique.
Toutes les cellules ont le même code génétique. Comment alors expliquer que certaines cellules deviennent de la peau, d'autres des cheveux ou d'autres encore des neurones ? Entre ici en jeu un régulateur appelé micro-ARN, une petite molécule dont le rôle est de réguler l'expression des gènes. Les micro-ARN répartissent le travail de façon à ce que les cellules se spécialisent. Cet ARN n'est pas issu de séquences provenant de gènes
LA MATIERE ET LA VIE Le processus cosmique invente le monde comme un peintre invente sa toile. Au gré de leurs rencontres, les "particules"
s'agglomèrent en architectures de plus en plus complexes : noyaux, atomes et molécules.
Avec les molécules émergent les propriétés chimiques et leurs nouveaux modes d'interaction. La Matière est née.
Atomes et molécules, à leur tour, s'associent selon des maillages fort divers. A ce niveau, un nouveau type d'organisation,
improbable mais miraculeusement riche, va émerger : la cellule vivante capable d'auto-reproduction et d'association symbiotique. La Vie est née.
Tout est plus ou moins non déterminé. La Vie choisit ses chemins, et ils ne sont pas souvent prévisibles.
Lorsque l'on entre dans des zones d'hyperactivité, les tensions sont fortes et violentes
et nécessitent l'invention de solutions d'urgence. Là peuvent apparaître des phénomènes d'émergence.
Pour un système physique, sortir du cadre c'est induire de nouvelles dimensions susceptibles de permettre une échappée inédite, innovante, créatrice.
Structures dissipatives : sortir du cadre pour échapper aux tensions intolérables.
L'évolution cosmique a connu ses pénuries d'énergie qui risquaient de compromettre l'avenir de l'univers. La nature a su inventer un nouveau milieu à fertiliser.
L'univers est une unité organique
La matière est une émergence de l'activité; la vie est une émergence de la matière; l'esprit ou la pensée sont une émergence de la vie.
Toute émergence est une organisation, une forme c'est-à-dire un réseau de relations. Ce réseau de relation n'est, au départ, qu'une "idée", une forme immatérielle, un champ morphique, une matrice informationnelle
Morphogénèse : soumis à une énorme pression géologique, des morceaux de charbon sont compressés et n'ont aucune possibilité de fuir cet étau monstrueux ; ils n'ont d'autre issue que d'augmenter leur densité atomique interne et de gagner en dureté pour résister à ces pressions immenses ; pour ce faire, ils doivent "inventer" une autre configuration cristallographique et réorganiser leurs atomes. Le diamant est né !
BIOSPHERE
La biosphère est un immense réseau d'êtres vivants symbiotiquement liés aux minéraux
qui les portent et les nourrissent dans la lumière du soleil.
La capture chlorophyllienne de la lumière solaire dans les végétaux produisirent
la quasi-totalité des carburants utilisés par l'homme : le bois, le charbon et les hydrocarbures.
Toutes les formes d'énergie concentrée (stockée) proviennent de l'activité solaire.
La terre, la pluie et la lumière solaire se transforment en herbe, l'herbe broutée, par métabolisme animal, se transforme en agneau, l'agneau par travail humain, se transforme en
viande et cette viande, par un autre travail humain, se transforme en navarin qui deviendra de la chair de gourmet … qui retournera à la terre … qui nourrira l'herbe
Thermodynamique humaine et économie
OGM, BIOTECHNOLOGIES
On peut améliorer (un peu, il n'y a pas de miracle) le rendement des transformations chlorophylliennes
en passant par des végétaux OGM ; mais il faut alors mettre en place de très coûteuses (en ressources) défenses
contre l'envahissement des espèces naturelles par ces prédateurs de vie que sont les OGM.
Si les "miracles" génétiques étaient possibles, souhaitables
et sans dégâts sur les grands équilibres, il y a longtemps que la Nature les auraient inventés et
mis en place. La Nature est bien plus fine biotechnicienne que tous les ingénieurs humains réunis ; ne l'oublions jamais.
Si nous, les hommes, ne nous en chargeons pas et ne prenons pas nos responsabilités, la Nature s'en chargera à notre place, froidement et aveuglément,
avec son cortège de famines et de pandémies (Ebola en est l'exemple d'actualité),
avec les guerres pour les ressources devenues rares qui s'ensuivront et qui commencent déjà à grande échelle.
Il faudrait quinze fois les ressources de la Terre si tous les hommes voulaient vivre comme les Occidentaux.
Enfin, les énergies non renouvelables ne suffiront certainement plus avant 2050
Les biotechnologies révèlent des aspirations contradictoires
MICROBES : dans l'air, dans nos assiettes, dans nos veines et dans nos gènes...
Les maladies infectieuses restent un des problèmes fondamentaux de l'humanité. D'après l'OMS (Mai 2014), parmi les 10 principales
causes de mortalité dans le monde, les infections des voies respiratoires basses figurent
en 4è place. La mort par maladie infectieuse n'a cessé d'augmenter, les maladies les plus souvent en
cause étant les infections respiratoires, les septicémies, les infections urinaires et le SIDA.
L'Hôpital est devenu dans les pays modernes, la source d'une grande partie des infections sévères.
Infection : un micro-organisme, pour déclencher une maladie chez l'homme doit franchir plusieurs étapes. La première est la voie respiratoire et nombre de maladies infectieuses sont transmises par cette voie là, par aérosol, en suspension. Crédit photo / Shutterstock.com
LES VIRUS ET BACTERIES se jouent des frontières
L'homme s'est toujours déplacé avec ses microbes. Il emporte comme passagers clandestins des maladies infectieuses.
Notre époque leur offre des autoroutes pour circuler et des aires d'autoroutes pour se multiplier. Nous pouvons un jour nous
retrouver confrontés à un virus de la grippe à la fois très agressif et très contagieux, capable de tuer 10% de la population mondiale.
La grippe espagnole de 1918-199 a fait entre vingt et cinquante millions de morts (à l'issue d'une guerre qui en avait fait vingt millions)
Epidémies : pas besoin d'être altruiste pour considérer qu'une épidémie à l'oeuvre à des milliers de kilomètres est aussi la nôtre. L'idée que les épidémies qui déciment les pays pauvres ne nous concernent pas relève de l'irresponsabilité et de la plus grande naïveté.
BIOTERRORISME : armes bactériologiques
La première utilisation connue des micro-organismes comme agents de guerre remonte à 1347 lorsque les Mongols ont catapulté
par dessus les murailles des cadavres pestiférés pour infecter la population.
Epouvantés, les populations quittèrent la ville et emportèrent avec eux la peste. C'était là le début de la grande épidémie de peste noire
qui ravagea l'Europe au XIVè siècle.
L'acte de naissance du bioterrorisme moderne a été dressé au Japon, avec la secte Aum.
Le bacille du charbon est une bactérie extrêmement facile à cultiver, et n’importe quel technicien de laboratoire est capable de la produire.
On sait avec certitude que la bactérie du charbon a été cultivée à des fins de guerre biologique aux Eats Unis, en URSS, en Angleterre et en Irak.
Récemment, des informations ont pu démontrer que le réseau Al-Qaïda se proposait d'utiliser un certain nombre d'agents infectieux au service de ses actions terroristes.
Mais c’est seulement au niveau des États qui ne respecteraient pas les traités de non prolifération
que l’on pourrait militariser un certain nombre d’agents pathogènes.
Les réactions de la société, du fait de l’amplification médiatique, sont plus importantes que ne le laisse prévoir la réalité des risques.
LA FIEVRE EBOLA
Reconnue pour la première fois en 1976. Plusieurs épidémies sont apparues dans le nord du Zaïre avec des taux de mortalité considérables. Ces virus des fièvres hémorragiques sont suspectés d'être à l'origine de la grande peste d'Athènes et de la grande peste du Moyen Age. Le risque des fièvres hémorragiques est un des plus grands que court l'humanité.
Les grandes maladies infectieuses, causes des terreurs du début du XXè siècle recommencent à se multiplier. Le XXIè siècle verra apparaître de nouvelles maladies infectieuses et de nouveaux risques infectieux. L'entropie -donc la mort- ne connaît pas de frontières. Les pollutions, les épizooties et les pandémies non plus. Les guerres encore moins, par définition
FORCAGE TECHNOLOGIQUE
Le monde est entré dans une zone de fortes turbulences. Nous détenons une puissance de feu inégalée, capable de transformer la Terre en confettis radioactifs.
Mais nous sommes incapables de nourrir l'humanité à sa faim et de partager équitalement nos ressources.
Autodestruction
La malignité de "l'espèce humaine" continue de désespérer ses observateurs. L'entraide reste superficielle et sporadique,
l'homme succombe sous le poids de la haine et du ressentiment. L'humanité peut s'autodétruire en quelques jours. L'être humain est le révélateur des faces sombres de la nature.
Les crimes cachés des présidents: inconscients, parfois criminels par procuration, souvent sous influence de "faucons"...
EMEUTES, DERIVE CLIMATIQUE...
Emeutes : Il n'est pas déplacé de parler de "climat social" répondant aux variations atmosphériques qui touchent l'humeur collective,
comme le passage d'une dépression ou d'un anticyclone, véritable météorologie psychique qui décrit l'ambiance régnant entre les humains
qu'entretiennent les réseaux sociaux.
La dérive climatique quant à elle, engendrera immanquablement un homme nouveau parceque tout simplement il faudra s'adapter.
Un changement de milieu peut être à l'origine de l'évolution d'une population, les individus qui avaient un caractère défavorable
par rapport au nouveau milieu vont disparaître et les autres vont être conservés dans la population, et cela peut s'inverser si le milieu change.
L'humanité affronte une nouvelle apocalypse. Le rôle des quatre cavaliers seraient tenus respectivement
par l'Energie, l'Economie-finance, le Climat, les Emeutes. Comme pour les bulles spéculatives, il est inévitabe que
tôt ou tard les bulles de ressentiment éclatent.
Crédit photo: Mykhaylo Palinchak / Shutterstock.com
QUATRE TECHNOLOGIES CONVERGENTES
Nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information et sciences cognitives
Il ne s'agit plus de réparer le corps humain ni de le soulager. Le projet transhumaniste, qui suscite des réactions d'effroi,
aspire à empêcher l'homme d'être malade, mais aussi, de le rendre incassable, immortel.
Artificialiser la nature, intervenir sur la matière atome par atome. Refaire l'évolution du vivant mais en infiniment accéléré.
Le défaut majeur du transhumanisme est d'oublier le corps et ce qui l'affecte : l'âme, l'esprit, les émotions, l'AMOUR.
Phénomène élémentaire de reconnaissance qui est l'essence de la vie, l'amour engendre la diversité.
Lorsque les cellules se sont associées pour former les premiers pluricellulaires il y a deux milliards d'années, il a fallu que les cellules puissent se reconnaître mutuellement.
L'Amour fleurit au-delà des hommes. Il est l'autre nom de la Conscience élargie qui englobe tous les vivants.
L'Amour enfermé dans la seule sphère humaine n'est que nombrilisme narcissique.
Processus de reconnaissance: un constituant primordial du vivant
Ressources associées :
Dépasser Darwin
Les microbes sont partout : dans nos assiettes, sur nos mains, dans nos veines et dans nos gènes !
Nous sommes des chimères génétiques. Cette découverte récente
met à mal notre vision de l'évolution des espèces en général et de l'homme en particulier ;
elle renverse les certitudes héritées d'un darwinisme trop souvent érigé en dogme.
Didier Raoult. Ed. Plon
Les nouvelles maladies infectieuses
Les microbes sont des éléments actifs et évolutifs de notre écosystème,
dont les changements nous exposent à des risques nouveaux.
La vigilance et la recherche dans ce domaine permettent seuls un contrôle du risque
Didier Raoult. Ed. Que sais-je? PUF
Ni hasard, ni nécessité - Physique et métaphysique de l'intention
Galilée, Descartes et Newton avaient brillamment inauguré une ère scientifique qui s'achève,
celle de la science analytique, déterministe et mécaniste. Les sciences de la complexité ouvrent de nouveaux continents à explorer.
... Sciences, philosophies, spiritualités et mystiques convergent enfin !
Marc Halevy. Ed. Oxus
Le Sens du Divin
Nous vivons actuellement la fin de la Modernité. Les rêves des humanistes de libérer les hommes des jougs de la nécessité (naturelle)
et de l'autorité (spirituelle), la pensée mécaniste de Descartes et Newton, le rationalisme des "Lumières",
les utopies du positivisme, de l'industrialisme et des socialismes, tout cela s'est effondré dans les carnages et saccages,
les camps et goulags du XXe siècle.
Marc Halevy. Ed. Oxus
Un paléoanthropologue dans l'entreprise : S'adapter et innover pour survivre
A priori sans lien aucun, l'entreprise et la paléoanthropologie partagent pourtant
un terrain de réflexion commun. Cet ouvrage original et brillant,
illustré d'exemples historiques et récents, est plongé dans l'actualité économique et financière
Pascal Picq. Ed. Eyrolles
Darwin et l'évolution expliqués à nos petits-enfants
De grands scientifiques (Lamarck, Darwin, Gould, etc.) nous aideront à comprendre pourquoi
il y a toujours des espèces, qui apparaissent, d'autres qui se diversifient et d'autres encore qui s'éteignent
Pascal Picq. Ed. Seuil
Bienvenue en transhumanie
Une réflexion sur le forçage technologique et ses implications politiques.
Geneviève Ferrone et Jean-Didier Vincent Ed. Grasset
Le cerveau sur mesure
Notre cerveau n'est pas un organe figé une fois pour toutes quand nous devenons adultes. Il évolue tout au long
de notre vie, en fonction aussi de notre histoire, de notre culture. La découverte de la plasticité cérébrale est à l'origine
de nouvelles technologies : programme d'entraînement cognitif, psychostimulants, smart drugs, implantations d'électrodes...
Avec les nouveaux outils de l'ingénierie tissulaire, un cerveau augmenté se profile.
Jean-Didier Vincent, Pierre Marie LLEDO. Ed. Odile Jacob