Crise
1/11/2014
Nous vivons la fin du modèle économique du capitalisme industriel (qui n'est qu'un mode économique sans être ni moral ni immoral) et spéculatif,
construit artificiellement sur le mythe de la croissance et sur l'addiction consommatoire.
Ce modèle n'est plus viable. La "crise" le démontre chaque jour.
Nous ne vivons pas une "crise"; nous vivons la fin d'un modèle économique, la fin d'un modèle sociétal et culturel.
Une mutation paradigmatique comme celle-ci, procède de deux mouvements :
- sortir de l'ancien paradigme qu'il faut quitter aussi vite que possible,
- entrer dans le nouveau paradigme qu'il faut encore largement inventer
Plus une société dispose d’énergie, plus elle se développe rapidement. La découverte des énergies fossiles et le progrès dans leur utilisation a provoqué une véritable explosion démographique. Jamais l’humanité n’a fait évoluer aussi vite son environnement. Tandis que nos ressources pétrolières s'épuisent (transformer une forêt en pétrole prend plusieurs centaines de millions d'années), le climat se réchauffe, la biodiversité diminue, la Terre est de plus en plus polluée. On peut donc s’attendre à un effondrement en chaîne de nos sociétés, à commencer par les plus riches, celles qui dissipent le plus d'énergie. C’est ainsi que les sociétés s’organisent, prospèrent et périclitent; d’autres les remplacent.
Pour un PDG, dans les années soixante, la nature est un réservoir infini de ressources qui ne demandent qu'à être exploitées. C'est l'abondance. L'écologie est un "non-prolème".
Productivité: cette petite merveille s'est grippée.
La croissance de la consommation débouche via la non-qualité des produits,
sur de l'obésité, des cancers, des allergies, des empoisonnements, des intoxications pandémiques.
Illustration 4 : Detroit, Michigan: l'ancien fleuron de l'industrie américaine en faillite donne un avant-goût de
ce qui risque de se produire à très grande échelle.
Illustration : roibu / Shutterstock.com //
Notre agriculture est devenue très dépendante du pétrole. Lorsque la demande commence à excéder la production, on
parle de pic pétrolier.
Pour alimenter son industrie, l'Homme produit du "biopétrole", mais la production de biomasse interfère avec la production de nourriture.
De tout temps il a fallu choisir entre planter des légumes pour se nourrir ou des arbres pour se chauffer l'hiver. Aujourd'hui,
l'homme devra t-il choisir entre se nourrir ou nourrir son industrie ?
Economie spéculative et financiarisation du monde
Dépasser le capitalisme spéculateur par le capitalisme entrepreneur.
Les banques préfèrent prêter aux spéculateurs et aux Etats. L'émission de monnaie n'atteint jamais l'économie réelle.
Logique de la facilité, de l’argent facile, de l’endettement facile et de l’appropriation facile.
Ce modèle a atteint ses limites en démontrant, en deux décennies,
à quel point il est délétère, destructeur de tout, de vie, d’esprit, d’âme et de sens.
Ce modèle doit être abandonné de toute urgence car il est fondé sur le double pillage des ressources naturelles et des forces humaines.
Il est vital que la finance retrouve sa place de servante discrète et zélée du dynamisme entrepreneurial.
L'après-modernité se construira sur des myriades de niches de vie ou de marchés. Elle proposera en tout, du sur-mesure. Elle
renoncera à la croissance par la taille et pratiquera la pérennité par l'agilité. La Bourse reviendra à sa seule raison d'être : faire converger des
offres et des demandes, soit de ressources naturelles, soit de ressources financières. Toute spéculation sera interdite sous peine des plus
fortes punitions. La Banque, donc, reviendra a sa fonction essentielle : faciliter et sécuriser l'économie marchande.
Les placements de fortune ne sont pas de son ressort.
La finance, temple de la spéculation et de l'argent facile, a largement perdu toute utilité sociale.
Le pouvoir est passé de l'ingénieur au financeur et la tyrannie des actionnaires. Les mouvements de bourse
et la rage spéculative ont de moins en moins de rapport
avec la réalité économique et financière des entreprises. Un Américain "normal"
comprend difficilement que le profit n'est pas, ne sera jamais la finalité d'une entreprise,
même si ce profit lui est indispensable pour progresser et se déployer.
Le cancer de notre économie actuelle est le rachat des endettements privés et, surtout,
souverains par les banques centrales au moyen de la planche à billets (le quantitative easing).
La spéculation a été la source principale du marasme économique du XXè siècle et du début du XXIè siècle.
Il faut l'éradiquer et elle sera éradiquée.
Illustration : Steve Broer / Shutterstock.com
Il y a quatre causes concomitantes à la mutation paradigmatique (crise) :
- La raréfaction des ressources naturelles bon marché (énergies, eau douce, métaux, terres arables).
- Le saut technologique irréversible lié à la révolution numérique (comparable au passage, néolithique, de la vie de chasseur-cueilleur à celle d'éleveur-agriculteur).
- L'effondrement de l'économie financiarisée basée sur l'économie de masse,
sur la guerre des prix et sur la spéculation (et passage à l'économie de niche, à la valeur d'usage et à l'autofinancement).
- L'impasse et l'usure des valeurs "modernes" dues à l'émergence de nouvelles aspirations de vie (qualité de vie, joie, plaisir, bien-être, santé, amour, etc ...).
Révolution numérique : il faut prendre la mesure de cette nouvelle phase de la révolution numérique. La révolution robotique dont les automates programmables et les robots des années 1980 et 1990 n'étaient que les aimables et rudimentaires prémices.
On ne se rend pas encore bien compte combien les imprimantes 3D et les robots de nouvelles
générations vont prendre en charge toutes les tâches inintelligentes de la société, laissant
sans emploi des hordes d'handicapés culturels et intellectuels, incapables d'assumer le paradigme noétique.
Illustrations : Attila JANDI / Shutterstock.com
// Stefano Tinti / Shutterstock.com
//
Les usines, les dépôts, les magasins, les mines, les barrages, les champs, les armées, les imprimeries, ...deviendront des quasi déserts humains;
les voitures, camions, bateaux, avions de fret n'auront plus de pilotes humains.
L'homme est en train de remplacer les semi-esclaves salariés et prolétaires, par de vrais esclaves robots.
L'esprit humain sera enfin quasi libéré pour se livrer totalement à sa seule mission : faire émerger l'Esprit de la Vie.
Illustration : Bocman1973 / Shutterstock.com
Démographie
Nous sommes déjà six milliards de trop. Jusqu’à la révolution industrielle du XIXe siècle, lorsqu’il n’y avait encore qu’un milliard d’humains sur terre, les activités humaines n’étaient que négligeables face à la biosphère qui parvenait, sans trop de problème, à renouveler les ressources naturelles consommées par l’homme et à se régénérer. Mais la démographie s’est mise à galoper… 1900 : 1,7 milliard, 2000 : 6 milliards, 2013 : 7,5 milliards, 2050 : 10 milliards. Cette affolante exponentielle dépasse, et de loin, les capacités de régénérescence de la terre qui, tous calculs faits, ne peut porter durablement qu’entre un milliard et un milliard et demi d’humains.
Nous avons consommé 80 % des ressources naturelles non renouvelables
que la terre avait mis des centaines de millions d’années à accumuler dans ses flancs. Depuis le début des années 2000,
nous avons franchi le point de non-retour et nous sommes entrés dans une logique définitive de pénurie sur toutes
les ressources naturelles essentielles (eau douce, énergie, terre arable, métaux et terres rares, métaux non ferreux, etc.).
Aucun problème de fond concernant la survie des humains sur Terre ne pourra être résolu durablement tant que la démographie
ne sera pas redescendue sous la barre des deux milliards.
Illustration : Thomas La Mela / Shutterstock.com
Le fonctionnement des sociétés se transforme très rapidement
Lorsque l'environnement est instable, la sélection naturelle favorise les individus les plus adaptables (sélection r ). Les grandes structures institutionnelles (les Etats, notamment) - tout comme les grosses entreprises monolithiques - sont appelées, sinon à disparaître, du moins à se voir marginalisées (parce que trop hiérarchiques, trop pyramidales, trop lourdes, trop lentes, trop rigides, trop anonymes, etc ...). Nous vivons un remake de la fin du jurassique et de l'extinction des gros dinosaures au profit des petits lémuriens agiles et mobiles
Mais une société qui bouge et change et se métamorphose, n'est pas forcément une société qui progresse vers plus
d'intelligence et plus de sagesse. Ainsi de la sphère politique : les démocraties occidentales produisent des institutions de pouvoirs
complètement déconnectées de la réalité de la société civile.
Elles s'exténuent dans un débat idéologico-moral qui n'intéresse plus personne parce qu'il n'a plus rien à voir
avec le vécu quotidien.
"On ne doit compter que sur soi. Les grandes structures, État en tête, ne peuvent rien pour nous. Chacun doit prendre le pouvoir sur sa vie". Jacques Attali
Illustration : American Spirit / Shutterstock.com
Parler de lutte des classes, d'égalitarisme, de syndicalisme, de protectionnisme,
de nationalisme, de patriotisme est aussi surréaliste, aujourd'hui, que les débats théologiques byzantins sur le sexe des anges.
Et pourtant, tout le système électoraliste reste profondément ancré sur ces "débat d'idées" stériles
et désuets qui ont, sur le public, le même impact que "Secret Story" ou "la coupe du monde de football" : un spectacle parmi mille autres.
Illustration : Delpixel // Eugenio Marongiu / Shutterstock.com
La sélection "r" favorise également la contestation : on assiste à la naissance d'une multitude
de mouvements contestataires, en compétition les uns avec les autres.
Le monde réel est-il bien tel que se le représentent la CIA, le Pentagone et la Maison blanche ? Le terrorisme international
n'est-il pas le fruit des graines semées par l'Occident, comme les mafias et les cartels sont les parasites et les bénéficiaires
des prohibitions et des interdits d'une morale puritaine et désuète ? La "croisade" en cours s'inscrit dans
un affrontement d'idéalismes qui sont aussi étrangers entre eux qu'ils le sont des réalités quotidiennes des peuples qu'ils laminent.
Illustration : Anthony Correia /// Alexander Ishchenko / Shutterstock.com
Les riches : le pouvoir et des fortunes colossales
Les riches font tout pour maintenir l'idéologie qui, en les enrichissant, leur a permis de saisir le pouvoir. Ayant monopolisé les médias, ils inondent la population d'hormones du sommeil. Endormie, la majorité de la population s'accroche à l'idéologie ambiante. "Les idéologies ne servent qu' à éliminer les questionnements et produire des réponses toutes faites avant même que la question ne puisse être posée".
On ne devient jamais très riche par son travail. La fortune est toujours spéculative.
"On peut vivre à l'aise par son travail, mais on ne devient riche que par spéculation.
Ceci n'est pas une position idéologique ou morale, ceci est un fait." Mais dans leur ivresse d'argent facile et de
pillage des ressources, les spéculateurs ont tendance à oublier que sans production,
aucune spéculation n'est possible. (La valeur réelle d'une entreprise cotée en Bourse n'a strictement aucun rapport avec le cours de ses actions)
D'un clic de souris, les rentiers de la finance redirigent sans cesse leur argent vers les investissements
les plus rentables. Ils continuent de s'enrichir jusqu'à l'effondrement de la classe moyenne. C'est alors que
leurs investissements deviennent de moins en moins rentables, jusqu'à l'effondrement, celui de la Bourse.
On parle alors de crise financière : sans travail, plus d'argent !
Ces phénomènes, largement observés aujourd'hui, montrent qu'on a dépassé depuis longtemps l'état critique
où la production d'énergie libre est optimale.
Au delà du point critique :
La monnaie se concentre sur un nombre d'individus de plus en plus réduit. La classe moyenne s'effondre. Ce phénomène de condensation des richesses n'est pas limité aux richesses monétaires; Il s'étend aux richesses culturelles. Lorsque l'économie est en panne on ne sait plus dans quelles études investir. C'est l'effondrement de la transmission culturelle. Les jeunes ne trouvent plus d'emploi compatible avec leurs études et se droguent ou se suicident. Les entreprises ne trouvent plus de débouchés compatibles avec leurs investissements et font faillite.
L'après-modernité : pour éviter la faillite, les entreprises sous-traitent tout ce qui peut
l'être à des entreprises plus petites. Les jeunes misent davantage sur leur créativité que sur
leurs diplômes pour réussir leur vie. L'imagination est au pouvoir. Il faut apprendre l'étonnement
perpétuel, s'exercer à se déstabiliser en permanence : "ne pas s'installer dans une routine débilitante qui tuerait nos talents
par un confort apparent et illusoire".
Fin des assistanats qui rendent les hommes esclaves du système institutionnel : on dit vouloir revaloriser le travail, susciter des vocations, engendrer
des entrepreneurs (ces malades qui bossent 70 heures par semaine, 50 semaines par an, et qui ont 7 chances sur 10 de faire faillite),
mais on gonfle sans cesse la ponction fiscale, les revenus du chômage, on promet sans cesse le pactole du Loto ou de la retraite à 50 ans...
Exit le clientélisme électoral des élites démagogiques. Avec lui prendra fin une autre imposture :
pour consommer de plus en plus de futilités, les gens spéculent non pas en Bourse ou dans l'immobilier,
mais sur le "système" qui, au nom de la "solidarité" fait travailler de plus en plus une minorité pour "assister"
de plus en plus une majorité improductive que l'on masque pudiquement sous les voiles "non marchand", "économie sociale", "tissu associatif", etc.
L'Université doit redevenir le centre et le moteur du développement noétique de l'humanité. Noétique, c'est à dire
libérée du politique et de l'économique. Exclusivement centrée sur le développement de la connaissance et de l'intelligence.
Viser la hauteur et l'élévation, et non la vulgarisation et la popularisation.
Décentralisée et autonome, l'Université se réorganisera sous forme de réseaux de communautés autonomes de recherche et
d'enseignement, loin de tout carcan fonctionnaire et bureaucratique.
Plus d'infos : "Prospective 2015-2025". Marc Halévy, Dangles editions.
Energies : thermodynamique et lois de l'univers
La croissance actuelle est due aux énergies fossiles. L'épuisement de ces ressources va nécessairement entraîner un arrêt de croissance.
A cela les économistes répondent naïvement "On trouvera autre chose". Mais ils ignorent les lois de la thermodynamique.
Si effectivement, les sources d'énergie ne manquent pas, il ne s'agit pas d'énergie libre *.
(*L'entropie est une mesure de la dégradation ou de dissipation de l'énergie. Tant que l'entropie est constante, il n'y a pas de perte d'énergie libre.
Toute dissipation [dégradation] d'énergie entraîne une perte d'énergie libre). Lorsqu'en langage courant on parle de dissipation [dégradation] d'énergie, les
physiciens parlent de production d'entropie.
Structures dissipatives : dans un système ouvert, traversé par un flux d'énergie, c'est à dire hors équilibre,
des structures en mouvement apparaissent. En s'adaptant à l'environnement, elles s'auto-organisent de façon à maximiser le flux d'énergie qui les traverse.
Cela a pour but de maximiser la vitesse à laquelle l'énergie se dissipe. On dit que ce sont des structures dissipatives.
Toute dissipation d'énergie entraîne une production d'entropie, c'est à dire une dégradation des ressources naturelles.
Dans les années 60, le physicien Ilya Prigogine proposa le terme de structure dissipative
pour désigner ces structures qui apparaissent. On utilisera ce terme au sens large de structure qui se maintient grâce
à un flux constant d'énergie. Elles sont comme un château de sable que l'on reconstruit sans cesse grâce à un apport constant de nouveau sable.
Les cyclones ou les êtres vivants sont des stuctures dissipatives.
Un cyclone se met en mouvement (il s'auto-organise) pour dissiper dans l'atmosphère la chaleur de l'océan.
Plantes, animaux, hommes ou sociétés sont des structures dissipatives : ils se maintiennent en se renouvelant sans cesse, grâce à un apport continuel d'énergie. Comme les châteaux de sable, les sociétés humaines ne subsistent que si on les reconstruit sans cesse, les uns avec du sable nouveau, les autres avec des générations nouvelles d'individus.
Effets de la Reine Rouge : "Ici, il faut courir le plus vite possible pour rester sur place".
Ce mécanisme explique pourquoi, tout au long de l'évolution, des espèces s'éteignent.
L'extinction de masse la plus connue est celle des dinosaures, due à un changement rapide de l'environnement. L'extinction
a surtout frappé les plus gros organismes. Les petits mammifères de l'époque ont survécu.
Les équilibres ponctués : les extinctions de masse sont souvent suivies d'une floraison d'espèces nouvelles. Celles-ci
occupent peu à peu les niches écologiques libérées par les espèces éteintes. La compétition entre les espèces est alors très intense.
Certaines espèces dites prédatrices se développent aux dépens d'autres qu'elles prennent pour proies. Les proies tendent alors à
disparaître. Se retrouvant sans ressources, les prédateurs tendent à disparaître à leur tour, ce qui permet aux proies de se multiplier à nouveau.
L'environnement est alors très instable et les fluctuations de populations importantes.
Peu à peu, l'environnement se stabilise. Les populations les mieux adaptées se développent aux dépens des autres et dominent l'évolution.
Inévitalement elles épuisent leurs ressources, ce qui les fragilise. Ayant de plus en plus de difficulté à subsister, elles deviennent
les victimes de leur succès. A la moindre variation de leur environnement, elle s'éteignent,
entraînant souvent avec elles d'autres extinctions.
Raréfaction des ressources naturelles
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde
fini est soit un fou soit un économiste". Kenneth Boulding.
Et si on arrêtait de dire des bêtises ... Le problème de la raréfaction des ressources n'est ni économique,
ni technologique ...mais thermodynamique ...
De gros efforts sont déployés pour développer des méthodes indirectes, telles les énergies éoliennes, celle des vagues des
courants marins. Cela nécessite de lourds investissements. La production des panneaux solaires est coûteuse en énergie et en matière première.
Les éoliennes, les biocarburants, les panneaux solaires etc ... déplacent ou diffèrent le problème, mais ils ne le résolvent aucunement.
Quand on dit que le rendement énergétique de ces méga-éoliennes
qui défigurent nos paysages est de 17%, on ne tient pas compte des carburants consommés pour
la préparation de leurs matériaux constitutifs, pour sa construction, pour ses entretiens, maintenances et réparations, pour son démantèlement,
pour son recyclage, etc... Si l'on tenait compte de tout cela, on découvrirait (ces calculs ont été faits et refaits maintes fois)
que ces éoliennes produisent moins, sur l'ensemble de leur vie, que ce que l’on a consommé pour elles.
Le rendement, ici, est donc négatif. Il en va de même pour les capteurs solaires photovoltaïques et pour les centrales nucléaires.
Dès lors que l'extraction et la transformation des ressources terrestres (rares, profondes ou disséminées) consomment plus de
ressources qu'elles n'en produisent, la production s'arrête immédiatement.
Notre époque vit l'atteinte de ce seuil d'inextractibilité pour la plupart des ressources (et celui des autres ressources encore
"abondantes" ne tardera guère - les terres arables, l'air respirable, la diversité des espèces animales et végétales,...).
Ce fait indiscutable fait du "développement durable" la pire des impostures et des escroqueries intellectuelles.
Ressources associées :
Prospective 2015-2025 : l'après-modernité
L'avenir n'est écrit nulle part. Chacun doit imaginer et tracer son chemin quelque part dans les multiples vallées des possibles, entre les nombreuses montagnes des impossibles. C'est la mission de la prospective de dessiner la carte de ce paysage de vallées et de montagnes. Nous vivons une époque à la fois difficile et exaltante. Difficile parce qu'elle consacre la fin de la Modernité et de tous les modèles économiques et politiques qu'elle avait imposés au monde. Exaltante parce qu'un nouveau paradigme est à construire qui relèvera le défi des grandes ruptures que la Modernité avait provoquées. Tous les cinq cents ans s'opère une telle mutation profonde de nos sociétés. C'est notre tour. C'est notre chance ! Elle n'est pas belle, la vie ?
Marc Halévy Dangles Editions
2 novembre 2014
Thermodynamique de l'évolution : Un essai de thermo-bio-sociologie
Ils ne sont pas nombreux les livres qui nous donnent la vie. Celui-ci en est un. Il nous donne la vie parce qu’il va nous permettre d’éclairer l’avenir de l’humanité, si celle-ci veut survivre. Pour son auteur, le savant François Roddier, "Ce livre adresse un message aux générations actuelles et futures. L’Histoire montre que chaque fois qu’une société est en crise, elle cherche des coupables et désigne des boucs émissaires...." Ce livre n’est pas facile à lire. Pourtant, il est génial : il nous donne l’intelligence de comprendre une myriade de choses dont le sens nous échappait. Nous comprenons même de façon intuitive ce que nous ne comprenons pas. C’est jubilatoire.
François Roddier. Parole Editions
2 novembre 2014
Voir aussi
25 métiers bientôt remplacés par des robots
JDN L'économie demain. D'ici à 2025, les robots renverront chez eux trois millions de salariés en France et feront ainsi grimper le taux de chômage à 18%.
05/11/14