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Crise

Nous ne vivons pas une crise. Nous vivons la fin d'un modèle économique et donc la fin d'un modèle sociétal et culturel. Nous vivons une mutation de paradigme. La bifurcation majeure actuelle (la "crise") est: inéluctable, irréversible, indispensable, incertaine
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12/08/2014


Capitalisme

Le capitalisme - qui n'est qu'un mode économique sans être ni moral ni immoral, sans être ni divin ni diabolique, mais qui n'est qu'une méthode de financement des investissements matériels -, le capitalisme, donc, et la finance qui en est l'âme damnée, ont induit une idée fausse et gravissime : l'identification des patrimoines au seul capital.
Répétons-le : le problème n'est pas le capitalisme - et encore moins le libéralisme qui, au contraire, est la seule voie de salut -, mais ses dévoiements mercantiliste et financiariste.
Le libéralisme n'est pas la théologie des caprices individuels ; il doit être le garant de la pérennité humaine, sur le long terme, et, pour cela, user du seul levier disponible : la taxation des ressources en fonction de leur rareté et non en fonction des prix sur les marchés. Il définira un champ des possibles et des souhaitables où la masse des demandes exprimées devra être ajustée à la capacité de ressources disponibles.
Pour mener ma vie vers plus de joie et de plaisir, mon intelligence, ma mémoire, mes savoirs et savoir-faire, mes talents me seront beaucoup plus utiles que les quelques sous que j'ai en poche.
Notre époque signe la fin de l'argent-roi et du tout-marchandise ; la qualité de vie prend le dessus sur la quantité de revenu ; l'économie et la croissance cessent d'être un but en soi et sont remis au service de l'homme.
Voir aussi L'argent ça n'existe pas
Voir aussi Qui est riche ?
Plus : Dossier noocafé prochainement en ligne

03/07/2016