Attracteurs : tout palpite.
03/12/2014
C'est par le "conflit" que le monde progresse, mais seulement si la tension nourrit et favorise l'émergence de l'inédit
(lorsque l'intelligence constructive -et ses attracteurs positifs- prend le dessus sur la bêtise destructive et ses attracteurs négatifs.)
De ces "imperfections" émergent des situations totalement et parfaitement imprévisibles. Pour qu'il y ait de la vie, du mouvement, une évolution
il faut une tension, une différence de potentiel.
Les attracteurs ne sont pas matériels , pourtant leurs champs organisationnels ou informatifs influencent les corps matériels, ont des effets physiques.
L'énergie n'est pas détectable, seules ses variations le sont.
Rire pour survivre : nos ancêtres préhistoriques ont évolué pendant des millénaires
en milieu hostile. Lorsqu'un individu entendait un bruit suspect, son cerveau avait le réflexe
d'envisager la présence d'une bête sauvage, d'un ennemi. S'il s'apercevait que la source du bruit
n'était que le bruissement d'une feuille dans le vent, un écureuil... alors il émettait un signal sonore
qui pouvait être reconnu par tous les autres comme une absence de danger. Le rire serait né, spontanément,
par dissipation naturelle d'une tension intérieure profitable à la communauté partageant ce rire communicatif.
Ce partage n'est en rien une preuve d'altruisme ou de sociabilité inhérents à l'humain, mais la simple conséquence du besoin
de coalition des forces pour opposer une réaction suffisante au danger qui vient.
Tension, dissipation.
Dissipation d'une tension : signal d'une situation qui ne correspond pas à ce que l'on attendait (incongruité, ambiguïté, dérision) ; résonance et émergence d'un comportement qui remplit des fonctions sociales utiles à la cohérence, voire à la survie des membres de la communauté, du groupe, du système...
Quelques notions essentielles pour comprendre le monde en marche :
Attracteur +
Centre de convergence qui "attire" le présent d'un processus vers un ensemble de futurs possibles.
Un attracteur possède une force intérieure, un magnétisme. Il n'impose pas, il guide, il attire.
Nos attracteurs sont nos balises, nos phares, nos indicateurs.
Opter pour l'attracteur le plus complexe c'est opter pour le futur le plus qualitativement
riche, le plus porteur de "bons" futurs ultérieurs. La logique de tout système étant d'aller vers son ou
ses attracteurs -ce qui est le cas le plus souvent- il tentera de trouver son point d'équilibre entre tous.
Tout système peut engendrer des attracteurs positifs et
négatifs. Par exemple : le thanatos, la tension suicidaire, peut faire partie du jeu, tant pour un individu que
pour une organisation. Voir : pulsion de mort.
L'attracteur est un état virtuel qui exprime simplement que le système évolue et n'est pas dans son état optimal, à
ce moment là, mais qu'il tend (intention) à s'en approcher le plus possible.
Tension +
Tout mouvement résulte des échanges entre deux forces opposées et complémentaires.
Tout mouvement naît d'une tension, d'un plus ou d'un moins d'énergie. La bipolarité est à la source et à l'origine de tout ce qui existe.
Pour qu'il y ait de la vie, du mouvement, une évolution il faut une tension, une différence de potentiel,
un "plus" et un "moins" d'énergie, une bipolarité donc.
Plus cette tension est grande, plus le champ des possibles devient vaste.
Ce "moteur bipolaire" dynamise les forces vivantes.
Pour qu'il y ait une dynamique, une évolution, une transformation, il doit y avoir une tension.
Cette tension est une in-tension (intention intérieure), une intention.
Intention +
Moteur profond d'évolution, l'intention anime le monde.
L'intention féconde le présent. "Deviens ce que tu es et fais ce que toi seul peux faire !". Nietzsche
Exprimer tout ce qui est latent, accomplir tout l’accomplissable, tenter tous les possibles,
oser toutes les combinaisons et voir ce que cela donne et savoir qu’il y aura plus d’échecs que de succès.
Une intention est une difference de potentiel entre etat réel et attracteur global.
C'est l'intention qui donne le sens, qui donne du sens, qu'il y ait, ou non, un but, une fin, une finalité.
L'intention cherche l'optimal dans un rapport harmonieux le plus simple possible, et non pas le plus probable (le plus facile).
On ne doit pas confondre l'expression d'une intention avec la définition d'objectifs. Un objectif tend à être précis, analytique,
alors que l'intention doit rester floue et globale.
L'essentiel n'est pas de savoir où l'on va (on ne le saura jamais), mais bien de savoir vers où l'on va.
Ne pas se fixer de destination (de destin, de destinée), mais s'ancrer dans une intention dont les linéaments
offriront de voluptueux émerveillements. Une intention claire dans le présent est un phare, mais une destination fixe dans le futur n'est que phantasme.
Si la situation change, l'objectif fixé n'a plus de sens alors que l'intention garde tout le sien. Dans ce monde turbulent, instable et complexe,
changer d'avis est non seulement légitime mais indispensable, vital.
L'intention est alors un choix difficile entre plusieurs possibles souvent contradictoires.
Emergence +
Une émergence est une solution inédite qui survient
lorsqu'une tension locale ne se dissipe pas d'elle-même,
soit parce que la tension est trop forte, soit parce que le milieu y est réfractaire.
Dans ces cas, la solution au problème de la dissipation de la tension exige d'autres voies.
C'est alors que peut surgir une solution inédite : une structure émergente avec de nouveaux possibles et de nouvelles organisations à explorer.
Un milieu apporteur d'opportunités sera propice à une émergence, un saut de complexité. Une émergence est une structure dissipative
Les processus d'émergence sont rares. Ils sont innovateurs et indéterministes.
L'émergence se transmet.
Une propriété émergente est une propriété que possède le tout sans qu'aucune de ses parties ne la possède en propre
Complexe +
Est complexe tout système où les interactions entre les composants deviennent prépondérantes par rapport aux composants eux-mêmes. A l'évidence, nos sociétés, nos entreprises, nos organismes et nos cerveaux sont des systèmes hyper-complexes. Plus un système devient complexe, plus il possède de degrés de liberté et plus son comportement devient imprévisible. Des propriétés nouvelles émergent des connexions entre les éléments.
Processus +
Un processus est un Réel en devenir, un mouvement,
une dynamique, une transformation. Un processus construit des réseaux,
par émergences progressives. Un processus n'est pas quelque chose qui évolue, mais il est cette évolution même,
indépendamment de la "chose" en laquelle il se manifeste. Un processus fait. Engendre. Génère. Elabore. Etc ...
Tout processus a besoin de se créer un territoire plein de ressources et de potentiels, plein de gisements d'avenirs possibles pour s'y déployer.
Il se fabrique lui-même, de l'intérieur. Il est déploiement de soi.
En grandissant, il accumulera au sein de son terroir des gisements de plus en plus riches en potentiels.
Tout processus se donne à lui-même sa propre finalité et celle-ci évolue, change, se transforme parfois radicalement,
au fur et à mesure que le processus se déploie et s'accomplit. L'harmonie est le principe de déploiement de tout processus.
Tout processus est la résolution de la tension entre son motif initial (son germe)
et son accomplissement final (ses attracteurs). Les processus se perpétuent.
Un processus n'est pas fabriqué de l'extérieur. Il est accomplissement de soi, non pas grâce à son milieu extérieur, mais malgré ce milieu.
Le milieu externe ne détermine pas un processus complexe, mais il le contraint c'est-à-dire qu'il restreint le champ de ses possibles.
Accomplissement +
S'accomplir : réaliser tous ses potentiels,
exploiter tous ses talents, aller au bout de tous ses possibles.
Chacun porte, quelque part au fond de lui une vocation profonde; un germe enfoui
qu'il faudrait trouver, semer dans le terreau de la vie, faire germer, cultiver jusqu'à complet déploiement de
l'arbre qu'il recèle en lui.
Il y a une part de fatalité dans la vocation, comme dans les gènes, mais tout n'est pas écrit. Tout est à faire,
à inventer, à créer avec cette vocation là qui est la mienne.
L'homme est ce qu'il fait et la joie de le faire vient de la convergence entre l'action et la vocation. Alors,
l'action devient accomplissante.
Combien gâchent leur vie à espérer autre chose que ce qu'ils sont, que ce qu'ils font ... Et qui ne font rien pour que cet autre
chose advienne... Ces légions de zombis abêtis, sans passion, sans art, sans élégance, qui se droguent de divertissements, de "sorties", d'hyperconsommation
futile et stérile, et de tous les toxiques que la chimie leur offre dans les supermarchés, les pharmacies ou sous le manteau.
Pour s'accomplir il faut dépasser son ego, afin de le mettre au service d'une vocation, d'une mission qu'on lui donne.
Il ne s'agit pas de se dévouer pour une oeuvre charitable ou humanitaire. La vocation ultime de chacun n'est pas de
devenir esclave de tous. Cette charité chrétienne n'est que la manifesation la plus ambigüe de la morale, de
la pitié, cette morale du ressentiment, cette morale d'esclaves qui, au fond, haïssent la vie et en veulent à tous
de n'être que ce qu'ils sont : faibles et serviles.
Egoïsme ? Non. Courage, au contraire. Il est tellement plus facile de gaspiller sa vie à servir les caprices des autres. Il faut un
immense courage pour assumer sa vocation face aux médiocres qui vous en voudront énormément d'avoir eu le courage qui leur manque.
Il faut aider les êtres encore jeunes à trouver cette vocation noble qu'ils ont en eux.
On s'accomplit en accomplissant les accomplissables alentour.
Projet
Il faut commencer par exprimer avec précision et lucidité les besoins réels qu'il s'agit de satisfaire, et les priorités entre eux parmi tous les possibles.
Exercice bien épineux qui demande une profonde connaissance de soi et/ou du projet général que porte le décideur.
"Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses." Gabriel Garcia-Marquez
1- Un projet sera enthousiasmant si chacun y devine une promesse de joie.
Plus il y a de collaborateurs à enthousiasmer, plus le projet doit être riche en potentiels d'accomplissement, plus il doit mobiliser les talents et les efforts.
2- Joie : réaliser tous ses potentiels, exploiter tous ses talents, actualiser tous ses possibles.
Notre vocation universelle est de tout faire pour épuiser ces petits trésors enfouis. La joie ressentie
est la récomprense de cette réalisation.
La Joie: n’est pas cette béatitude passive et mièvre. La Joie est active.
La Joie procure pleine satisfaction devant l’ouvrage bien accompli. La Joie est le fruit et la conséquence de l’Accomplissement de soi.
Accomplissement.
L’Accomplissement de soi n’est nullement l’apologie de l’égocentrisme. S’accomplir soi-même n’est possible que dans l’accomplissement de ce qui est en connexion, alentour, avec soi. On ne s’accomplit pas contre les autres, contre le monde, contre la Nature, mais avec eux tous, dans une reliance, une interdépendance, une connivence. S'accomplir n'est possible qu'au sein d'un tissu d'interdépendances réciproques, dont certaines sont utiles et d'autres sont nocives.
Des affinités, des fraternités, des amitiés, des solidarités, certes, mais très sélectives et très électives.
Le destin de chacun consiste, simplement, à accepter les impossibles et à exploiter les possibles pour les accomplir en plénitude.
Parmi l'imbroglio des possibles, quelle est la priorité ? Parmi le fatras des accomplissables, lequel doit-on accomplir ?
se forcer à voir clair en soi lorsque tout s'embrume et s'embrouille.
2: Le mot "yoga" veut dire union, qui n'a pas grand chose à voir avec cette petite culture physique pour gens du monde hypertendus.
Ne rien forcer mais susciter, stimuler les talents cachés.
C'est en s'accomplissant lui-même que chaque homme peut être le plus généreux.
Aller à l'essentiel +
La vraie concentration est paisible et sereine. Le travail efficace est économe en mouvements inutiles.
En faire le moins possible, c'est atteindre le résultat voulu en consommant le moins possible de ressources aussi précieuses que
l'énergie mentale, la force de volonté, etc. En faire trop est autant blâmable qu'en faire pas assez.
Tout perfectionnement est recherche de la plus grande simplicité.
Sans simplisme ni simplification. Simplicité et complexité ne s'opposent jamais.
Tout au contraire. Elles se répondent, se nourrissent réciproquement.
Attracteurs : force et processus
"Le Cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas". Les êtres partagent entre eux et avec ce qui les entoure, des sympathies et des antipathies. Certaines conjonctions sont fastes, d'autres néfastes. Des forces attractives ou répulsives peuvent coexister. Résonance et dissonance peuvent cohabiter, et mener à des équilibres, souvent précaires, mais intéressants, voire à des homéostasies bien plus complexes.
1 - L'image classique mais parfaite de la bipolarité est l'aimant magnétique, qui possède
un pôle dit positif, et un pôle dit négatif. Mais ces deux pôles sont inséparables.
Que l'on vienne à couper cet aimant en deux, en son milieu, et on reconstitue illico
deux aimants possédant chacun un pôle positif et un pôle négatif.
2 - Il n'y a ni cause ni effet, ni vrai ni faux. Il y a seulement des architectures structurelles (spatiales ou temporelles)
analogues par apparence ou par volonté. La pensée logique n'a pas le monopole de la rationalité. La pensée symbolique n'est rejetée dans les ténèbres de l'irrationalité
que par l'obscurantisme rationaliste.
Attracteurs de talents
L'entreprise doit se préparer à gérer la plus énorme pénurie de talents jamais vue. Il faut désormais qu'elle apprenne à débaucher,
et non simplement "recruter", les talents indispensables qui lui manquent avec des arguments autrement moins débiles que le salaire,
le nombre de jours de congé, les 35 heures ou la voiture de société.
Il faut qu'elle apprenne à conserver les talents qu'elle a, avec d'autres outils que les gadgets de la "motivation du personnel" et de la "communication".
Les entreprises doivent donc séduire.
Pour les gens de talent, l’argent est un facteur d’hygiène et non de motivation.
Donc avec quoi attirer les talents ? Avec un vrai projet, une vraie passion partagée. L'argent ne devient qu'une conséquence du talent.
De même, pour une entreprise, le profit est indispensable mais ce n'est pas le coeur du projet.
1- Motivation du personnel: Paintball, le gadget qui a fait recette. Fini la récréation, le fun pour le fun.
Le tissu économique d'aujourd'hui est encore une savane sèche,
lieu de compétition des espèces animales concurrentes : manger ou être mangé. Demain, il ressemblera plus à une forêt tropicale
où la compétition des espèces n'est pas moindre, mais où les mécanismes synergiques l'emportent le plus souvent.
2- Wellness management : activer tous les potentiels créatifs, intuitifs et visionnaires. Capter les vibrations
et les signaux venant de toutes parts, pour tendre vers l'accord parfait. La Vie dépend d'un
travail en commun et non d'une compétition sans pitié.
Frustration +
Le sentiment de frustration, de colère nous envahit chaque fois que nous manquons une occasion de nous réaliser,
c'est à dire d'exercer nos talents avec art et maîtrise.
Evacuer un stress en déversant sa colère sur autrui dégrade la qualité de vie. Si nous construisons
collectivement des pyramides hiérarchiques basées sur l'avidité et la soif de pouvoir, nous
exacerbons des négativités, engendrant des discordes, des conflits et des guerres.
L'entreprise naguère prédatrice évoluera jusqu'à devenir un lieu de développement de patrimoines durables,
matériels et immatériels, quantitatifs et qualitatifs, un lieu de talents et de connaissances, un lieu de transmission
des savoirs et des savoir-faire.
La vocation de l'entreprise est économique, c'est-à-dire qu'elle vise à produire de la valeur,
tant matérielle qu'immaté rielle, en exerçant adéquatement un métier parfaitement maîtrisé.
Attracteurs : aventure et projet commun
"Je fais ce que j'aime faire et je suis payé pour ça !" Aujourd’hui, pour les gens de talent,
il n’est plus question de se sacrifier pour une entreprise
qui ne leur donne pas du plaisir à travailler. Les gens veulent être heureux au travail.
Les entreprises doivent donc prévenir l’hémorragie dans les équipes ou les départs définitifs
et apporter du mieux-être pour obtenir du mieux-faire.
Une société des talents ne fonctionne, ni ne se gère, comme une société d'esclaves.
Dès lors que l'énergie humaine nécessaire devient mentale plus que physique, les rapports de l'entreprise et de l'humain se transforment radicalement.
1- L'évolution exponentielle des savoirs va désormais plus vite que toutes les capacités d'apprentissage réunies.
Dans ce contexte d’incertitude, de turbulence et de vue à court terme, le manager se rassure avec quelques chiffres...
il doit pourtant lever le nez de son tableau de bord, regarder la route, sa destination,
comptant sur sa seule véritable force pour l’atteindre: son capital humain.
2- L’imagination crée la réalité. Apprenons aux générations qui viennent à penser, à créer,
à comprendre, à solutionner.
La première vertu d’un bon étudiant était de restituer ce qu’on lui a appris de la manière la plus "soumise" possible.
Or nous avons besoin de "rebelles" qui soient créatifs, innovants.
Il faudra que l'entreprise apprenne à (re)former
elle-même les tout jeunes que l'école a sclérosé : il faudra leur désencombrer le cerveau,
leur libérer le cerveau droit et leur apprendre à résoudre réellement des problèmes réels.
Il faut dépasser définitivement la pensée logique devenue trop stérile face au saut de complexité qui mène à la noosphère.
Travailler ses Attracteurs
L'entreprise doit être un lieu de complexité. Elle doit être en phase, en symbiose avec le monde. Construire une harmonie sera sa finalité (variable), sa vocation. La creativité sera l'un de ses attracteurs les plus précieux. L'heure n'est plus à apprendre des savoirs : il faudrait à un médecin 25 années de lecture ininterrompue pour absorber la totalité des savoirs médicaux nouveaux qui "sortent" chaque année. Les savoirs dont on s'obstine à remplir les cerveaux sont à peine assimilés qu'ils sont déjà obsolètes.
La créativité est comme un muscle qui s'atrophie s'il n'est pas assez souvent activé.
Les créatifs doivent faire des exercices, s'entraîner dans leur salle de musculation cérébrale.
La créativité est ce talent mystérieux qui compose du neuf, de l'inédit, de l'original, de l'insolite
à partir de matériaux ou éléments ou ingrédients anciens mais impliqués dans d'autres structures, d'autres mouvements, d'autres interactions.
Encore faut-il posséder ce talent de l'assemblage insolite, de la combinaison fructueuse, de la rencontre fertile.
Oser l'improbable. Jouer. Jongler. Jubiler.
La liberté est le fruit de l'imagination
L'imagination, alliée au langage, a sauvé l'humanité de la sélection naturelle. La grande différence entre l'homme et l'animal, est que l'homme est un animal inadapté à la vie sauvage naturelle. L'homme est un sous-doué de la nature
1 - Imagination et génie : L'homme est une erreur de la Nature, un animal dénaturé. Et, s'il a survécu et s'il a proliféré malgré cette inadaptation,
il le doit à l'hypertrophie de son imaginaire qui lui permet de concevoir les dangers à venir et, donc, de les anticiper (hormis les catastrophes naturelles que les animaux, eux, sentent venir);
il peut ainsi se construire des représentations de son monde qu'il entend "comprendre".
Ces représentations forment la Culture, cette force cognitive palliant les déficiences de sa nature.
La liberté est donc le fruit de l'imagination. Un être sans imagination est un être esclave de ses déterminations et programmations.
2 - Prisonniers de leurs idoles. Il faut beaucoup d'imagination et de génie pour créer des chemins de liberté hors de l'autoroute des conditionnements divers.
La plupart des hommes en sont totalement incapables, prisonniers, qu'ils sont, de leurs idoles et esclavages intérieurs,
enfermés dans leur refus du réel et dans leur déconnexion d'avec lui.
Intuition, création, imagination sont autant de pourvoyeurs de connaissance que la raison raisonnante
Connaissance : intuition, création, imagination +
L'imagination, lorsqu'elle n'est pas activée par
la reliance au réel, boucle sur elle-même, s'étiole, se tarit et meurt.
Face à la rationalité (le cerveau gauche), il y a l'intuitivité (cerveau droit) qui permet une voie alternative
de Connaissance du Réel (alternative c'est-à-dire complémentaire et non opposée).
Albert Einstein, pour ne parler que de lui, en a fait le ressort essentiel de toute recherche scientifique fondamentale.
Crédit photo + -
En cours
Guider : attirer et non pas imposer.
Attracteurs : suggérer, enclencher, initier. Un chef d'orchestre n'impose pas mais suggère, avec fermeté. Il induit la musique, l'accord, l'ensemble d'un simple mouvement. Simple ? Mais ô combien complexe. Il dessine dans l'air, avec un modeste bout de bois, l'harmonie parfaite, la syntonie, la vibration qui va s'auto-organiser, faire naître des émergences. Il va orienter le chaos. Sa démarche est globale.
Génie créatif : faire de la musique n'est pas être musicien. Etre musicien, c'est créer des architectures qui perdureront dans les mémoires et constitueront des chefs-d'œuvre dont s'inspireront les œuvres à venir dans un phylum évolutionnaire (un ensemble de suites possibles). Plus les mélodies et harmonies du passé (déjà écrites) sont riches, plus est grand le nombre des "suites" possibles et des nouveaux paysages sonores. Les sons, les couleurs, les mots sont les alphabets des artistes.
Depuis quinze milliards d'années, la nature poursuit sa tâche créatrice.
Le monde est une symphonie en cours d'élaboration, en cours de création, en cours de composition.
Mozart écrit sa musique et le cosmos est plus beau qu'avant.
Mozart est mort depuis deux siècles, mais il est toujours avec nous. Sa musique nous fait vibrer à l'unisson de son âme chantante.
Attracteurs : pulsion créatrice.
L'intention d'accomplissement régit tous les niveaux du Réel, depuis l'univers total jusqu'au moindre vermisseau.
Ainsi, les végétaux utilisent différents signaux nommés effets attracteurs : couleur des fleurs, odeurs...afin de mettre en valeur les fleurs à butiner.
A plus grande échelle, la biosphère est un immense réseau d'êtres vivants symbiotiquement liés aux minéraux qui les portent et les nourrissent dans la lumière du soleil.
Tout, dans la Nature, est réseau et rien que réseau
Si les abeilles venaient à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d'animaux, plus d'hommes. Il faut s'attendre à d'énormes cataclysmes dont, peut-être, une poignée d'humains sortira indemne pour tout recommencer ... presqu'à zéro ... et transmettre à leurs descendants ce précepte : empêcher, par tous les moyens, l'emballement des démographies et des technologies.
Tout est dans tout, tout est réseau
L'homme est devenu la principale force géologique de la planète, modifiant l'atmosphère, la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère. L'homme est le canal par lequel la biosphère engendre la noosphère. L'être humain est, à notre connaissance, le produit le plus complexe et le plus performant de la nature. Paradoxalement, il est aussi un animal raté. Pour compenser ses tares physiques, l'homme a surdéveloppé, pour survivre, son imaginaire, comme le léopard a surdéveloppé sa vitesse de course, l'aigle sa puissance de vol et de vue, etc.
Les papillons ne sont pas gratuitement beaux. La splendeur de leurs coloris est, au moins partiellement,
reliée et dictée par les exigences de la survie. Aucun phénomène n'est le fruit du hasard aveugle, mais non plus celui d'une nécessité
déterministe. La diversité des formes, cosmiques, sur Terre, dans le règne végétal ou animal, sont des
créations de la nature qui a ses "trucs" pour étendre toujours plus largement l'éventail des possibilités.
Dans le Réel, rien n'est fabriqué, rien n'est assemblé. Toutes les formes qui s'y déploient, apparaissent par émergence.
Attracteurs et élan vital
Choisir sa vie: se libérer de tout et se créer. La liberté ne s'acquiert pas, elle se construit. La liberté commence avec la lucidité ;
ajuster son ambition à ses propres forces , tel est le secret de l'autonomie. Il en va ainsi du libéralisme : définir un champ des possibles et des souhaitables où
la masse des demandes exprimées devra être ajustée à la capacité de ressources disponibles.
La liberté, ce n'est pas la liberté de tout faire et de céder à tous les caprices. La liberté, c'est la liberté d'accomplir tout ce qu'il y a à accomplir.
Sans volonté et sans capacité, il ne peut y avoir de liberté. C'est l'obstacle qu'il surmonte, qui élève l'homme.
S'accomplir vers le haut : s'accomplir noblement.
"Brisez les chaînes de vos pensées et vous briserez aussi les chaînes qui retiennent votre corps prisonnier..."
Il n'est pas de pire esclavage que ceux, intérieurs, que nous nous imposons à nous-mêmes.
La légèreté implique la grâce minimaliste, la perfection minimaliste, l'action adéquate. La simplicité mène à l'essentiel.
La vie s'accomplit dans l'effort et non dans le confort; ce qui est facile n'a aucune valeur.
"C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire." Gandhi
Tout ce qui existe tend naturellement à sa propre perfection.
Durant cinq siècles de Modernité, on a confondu liberté et facilité. Cette Modernité rêva de libérer l'homme, mais en combattant les contraintes qu'elle y voyait
ou qu'elle s'y inventait, elle n'a su créer que des cohortes de zombis assistés, lobotomisés, socialisés. La soumission faisait office de sagesse
Sagesse +
Etre sage ce n'est pas être soumis, obéissant, (politiquement) correct, coi. En nos temps de délitement démagogique et de
misère idéologique, être sage signifie davantage être insoummis, iconoclaste et rebelle.
Vivre avec Sagesse n'est pas vivre sagement, bien obéissant, bien conforme. Bien au contraire ! La Sagesse, aussi, est dans la révolte, dans la colère.
La chouette symbolise la sagesse et la clairvoyance. La sagesse est l'avenir.
Fertilité des déséquilibres
Faiblesse des approches analytiques face aux approches holistiques.
Quelle différence entre l'eau et la glace ? Eau et glace = H2O ? Faux ...
D'un point de vue analytique, il n'y en a pas : ce sont deux assemblages des mêmes briques élémentaire :
la molécule de H2O. Pour la pensée classique, l'essence du glaçon est d'être du H2O. Pour la pensée holistique, systémique,
cette réponse est fausse car à l'intérieur du glaçon,
ce ne sont pas des molécules d'eau qui sont assemblées en cristal ;
celui-ci est un vaste réseau d'atomes d'hydrogène et d'atomes d'oxygènes
où les molécules d'eau liquide sont dissociées pour former une molécule-glaçon
Cette cristallisation ne conserve pas la notion "molécule d'eau".
A proprement parler, si l'eau est H2O, le glaçon n'est pas de l'eau. Et l'on voit ainsi apparaître toute la faiblesse
des approches substantielles (analytiques) face aux approches morphiques (holistiques).
On peut s'intéresser à bien d'autres choses que la brique élémentaire. Il faut bien comprendre toute la portée de ces quelques remarques anodines ...
Pour la pensée classique, analytique, l'essence du glaçon est d'être du H2O.
Ce qui est un parti-pris particulièrement artificiel et appauvrissant (et réducteur et faux, qui plus est) quant à la réalité autrement riche du glaçon en question.
Les approches holistiques et analytiques sont complémentaires comme yin et yang.
Equilibres et déséquilibres
Seuls les contextes où les équilibres sont rompus peuvent engendrer la variété, l'imprévu, le nouveau. Pour préserver la richesse des formes, il est essentiel que l'activité des forces se déroule dans des conditions de déséquilibres analogues à celles des eaux du lac Ladoga en 1942.
Les chevaux du Lac Ladoga + -
En 1942 , pour échapper à un feu de forêt provoqué par les bombardements aériens, les chevaux se précipitent dans le lac. Malgré le froid, l'eau est encore liquide à -20°C; tellement pure, elle est en surfusion. Pourquoi la cristallisation en glace s'initierait ici plutôt que là ? Pendant que les chevaux, la tête tendue hors de l'eau; nagent vers l'autre rive, il se fait un grand bruit. L'eau gèle subitement, enfermant les bêtes dans une gangue de glace.
Surfusion + -
Quand la température atteint le zéro Celsius, l'eau devrait passer à l'état solide c'est à dire geler. La réalité peut être diférente. Si le refroidissement est rapide, la glace tarde à se former. L'eau demeure liquide bien en dessous du point théorique de congélation. Cet état est instable, mais quelques grains de sable jetés brusquement déclenchent un gel immédiat. Les poils fins des chevaux russes ont suffi à précipiter l'étau de glace qui leur a servi de tombeau.
Une eau très pure peut rester longtemps en surfusion. Il en est de même d'une eau chauffée rapidement. Elle ne bout pas nécessairement au moment où la température atteint les cent degrés Celsius.
Processus d'évolution et bifurcation + -
Bifurcation : à chaque fois, un processus d'accumulation atteignant un point de saturation extrême, entre en jeu.
Accumulation, saturation, émergence, accomplissement : tels sont les quatre phases du processus d'évolution.
Variété et monotonie : le secret de la diversité réside dans l'action d'une force en un contexte de déséquilibre. Richesse et
diversité, telles sont les caractéristiques essentielles des oeuvres de la nature. A chaque bifurcation, entre chaque étape
dans l'échelle de la complexité, nous sommes en sursis entre deux monotonies.
Attracteurs et reliance universelle
Cette reliance universelle permet et fonde la résonance profonde entre le moi et le cosmos.
Il y a toujours partout dans l'univers une bipolarité essentielle à l'oeuvre : celle du Yin et du Yang, aussi inséparables que les pôles de l'aimant.
L'eau ne coule que s'il y a un haut et un bas. Pas de haut sans bas, pas de nord sans sud, pas de froid sans chaud. Le réel se nourrit de la différence qui fait sa richesse.
Par leur interaction subtile, dans cet espace de liberté où hasard et nécessité se rencontrent et se fertilisent, les deux pôles participent à l'élaboration du monde.
L'intention, pulsion créatrice de la nature, anime le monde. Le Réel évolue par émergence locale en réponse à une sollicitation globale
Aurores boréales : attraction, répulsion, échanges et interactions entre le vent de particules solaires et le champ magnétique terrestre.
Chaque jour, la Terre est bombardée par des milliers de particules nous venant de tous les coins de l'espace. Quelques-unes des particules venant du Soleil
(vent solaire) sont capturées par le champ magnétique terrestre. Cette force magnétique les entraînent vers les pôles.
Attracteurs poétiques et beauté du monde +
La Poétique voit le monde comme un tissage de fines fibres souples et fragiles
tressées entre elles par des sympathies, dans les immenses corps vivants d'un cosmos
qu'anime une Intention unique et spirituelle d'où sourdent toutes les énergies. Cette vision-ci est organique.
D'Albert Einstein : "J'éprouve l'émotion la plus forte devant le mystère de la vie.
Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l'art et la science."
Attracteurs cosmiques : forces et formes
Les forces organisent et donnent forme aux paysages virtuels.
l'eau coule naturellement et optimalement vers la vallée non parce que poussée par sa source,
mais parce qu'attirée vers le bas par la gravitation.
Le chemin que prend une goutte d’eau détermine exactement
sa forme individuelle. La gravité canalise la fonte des neiges dans une vallée alpestre.
Toutes les formes sont le produit de forces dans le monde qui demandent une solution. Les forces viennent
à s’intégrer en formes. Les forces organisent et donnent forme aux paysages virtuels qui servent ensuite de
modèle, de moule ou de gabarit au développement des formes.
Tout ce qui existe, n'existe que comme réponse formelle et structurelle à une nécessité :
les matières se font piéger par cette forme structurée et c'est ainsi que la solution au problème prend forme.
Les chréodes capturent et canalisent les forces pour les guider vers une interaction avec la matière dans le temps. Elles ne déterminent pas rigoureusement les formes, mais orientent, commandent et protègent simplement leur développement. Le paysage ainsi produit est le produit de toutes les interactions de plusieurs mouvements superposés, d’une large variété de paramètres et de combinaisons différentes. Il n'y a pas de programme ni de plan prédéterminés. Les chréodes (attracteurs de développement dans le temps et dans l’espace) sont des modèles de mouvement. Elles représentent des coupes d’un développement et non des formes statiques. Les chréodes rendent possible des familles de formes et des relations entre les formes.
Champs morphiques et chréodes +
Les champs morphiques sont des champs d'influence, des champs générateurs de forme.
Dans les systèmes placés sous leur influence, ils imposent
des modèles qui autrement seraient livrés au hasard. Les champs morphiques contiennent des attracteurs (des "buts")
et des chréodes (voies habituelles conduisant à ces "buts") qui guident le système vers son état optimal et maintiennent
son intégrité, l'assurant contre les déstabilisations et ruptures.
Les champs morphiques sont des régions d’influences non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps.
De même qu’on ne connaît les champs de gravitation, les champs électriques ou magnétiques que par leurs effets,
les champs morphogéniques ne peuvent être décelés que par les actions qu’ils influencent.
On peut comparer le champ morphogénique d’une part à un gigantesque réservoir de la mémoire
de l’espèce, c’est sa fonction passive, d’autre part à un inducteur d’organisation, c’est sa fonction active ou téléologique.
Conscience : attracteur complexe
Tout ce qui existe, tend à son propre accomplissement en plénitude.
La matière est l'émergence de l'activité. La vie est une émergence de la matière.
L'esprit ou la pensée sont une émergence de la vie. La conscience est, à notre connaissance,
l'ultime propriété émergente de la matière qui s'organise.
L'échelon supérieur à toujours besoin des matériaux issus de l'échelon inférieur pour s'épanouir
Opter pour l'attracteur le plus complexe +
La conscience est l'interface entre ce dedans et ce dehors.
Opter pour l'attracteur le plus complexe c'est faire le choix d'opter pour le futur le
plus qualitativement riche, le plus porteur de "bons" futurs ultérieurs.
Cette force intérieure nous pousse à sortir de ce que nous sommes pour dépasser cet état figé et devenir tout ce que nous pouvons.
L'homme est ce qu'il fait
Comme l'arbre qui pousse, nous avons en nous un germe qui ne demande qu'à nous pousser
à devenir toujours plus nous-mêmes, à devenir toujours plus ce que nous sommes déjà dans nos latences.
Nous avons donc toute la vie pour nous refaire et nous parfaire.
Vivre, s'accomplir, c'est optimiser, à chaque instant, la rencontre entre les potentialités que l'on porte en soi,
et les opportunités qu'apporte le milieu.
Nicolas Machiavel : l'évolution se tisse entre la Virtu (potentialités internes) et la Fortuna (opportunités externes).
Vocation +
La châtaigne fait pousser son arbre de l'intérieur alors que le mécanicien monte un moteur avec des objets venus de
l'extérieur. La châtaigne engendre un processus (la pousse du châtaigner) au départ de ses propres processus internes (les divisions cellulaires)
Une châtaigne, en germant et poussant, peut donner un nombre infiniment infini de formes de châtaigner possible, mais ce sera toujours
un châtaigner en forme de châtaigner, et jamais un châtaigner en forme de sapin ou d'autobus. (Nous ignorerons toujours les interactions fines,
infinies et continues entre chacune des milliards de cellules du châtaigner et l'ensemble infini de toutes les influences de son milieu sur lui)
La nature de l'arbre est déjà inscrite dans sa graine, mais pas sa forme, pas son histoire qui se contruiront
au fil des saisons par la rencontre de son "dedans" (son essence, sa puissance de vie, sa conformation) et son dehors (le
sol, les pluies, le vent, la lumière du soleil). Capturer les matériaux de la rencontre pour se créer et se déployer et s’épanouir.
Devenir davantage châtaigner encore, telle est son intention.
Il en va ainsi de la vocation de chacun qui se construit sa légende personnelle
par la rencontre de son "dedans" et de son "dehors". .
Toute rencontre d’un germe et d’un monde est pleine de possibles. Mais sans l’éveil, le germe ne voit rien : ni rencontre, ni matériau, ni possibles.
Alors ce germe ne devient pas, il stagne dans l’être, dans l’illusion du moi, il meurt stérile, inaccompli, inutile.
Une châtaigne ne vaut pas grand chose; un grand châtaigner est inestimable.
Un homme -et a-fortiori un "gosse", un "jeune" - n'a droit à rien a-priori, mais il aura droit à tout pourvu qu'il démontre,
par ses actes réels, qu'il vaut quelque chose c'est-à-dire qu'il enrichit le monde.
Intention sans but
Exploiter, au maximum, tous les possibles. La métaphore du sculpteur peut aider à comprendre l'infinie distance qui sépare intention et but.
Supposons un sculpteur en possession d'une grosse et tortueuse souche d'arbre de belle essence. Deux tactiques s'ouvrent à lui.
1. Selon la première, il extrait de la souche le meilleur bloc possible pour, ensuite, y sculpter
l'objet qu'il a imaginé dans sa tête (c'est la tactique "but").
2. Selon la seconde, il improvise une sculpture en profitant de la forme même de la souche, sans idée préconçue, en exploitant la moindre courbe, la moindre anfractuosité,
le moindre volume, en creusant et ciselant ce qui est déjà là afin d'en faire surgir toutes les beautés cachées (c'est la tactique "intention").
Le Réel n'a aucun but. En revanche, il est tout entier intention. Une intention sans aucun but ! Ces deux notions supposent la mémoire (le bois de la souche).
But et intention + -
Illustration 2 : Coucoune est sculpteur sur bois. "Racines, bois morts, formes torturées sont autant de
sujets d'inspiration pour cet artiste du hasard qui sans idée préconçue laisse la matière lui dicter la forme qu'elle veut prendre."
Le but s'inscrit comme volonté d'atteindre un état prédéterminé : ce qui existe (l'état du Réel selon le contenu de la mémoire) n'est pas conforme
à ce qui est désiré (l'état "parfait" mystérieusement
prédéfini par une instance encore plus mystérieuse). Le but implique une projection duale entre ce qui existe et ce qui est désiré.
L'intention ne l'implique nullement et ne requiert aucun mystère ; elle ne connaît que le contenu présent de la mémoire (l'état réel du Réel) mais s'ingénie
à y découvrir des possibles dont l'actualisation est son seul moteur. Il ne s'agit pas de viser une projection imaginaire dans le futur ;
il s'agit d'exploiter, au maximum, tous les possibles contenus réellement dans le présent du Réel.
Mais, dans le cas du sculpteur comme dans
celui du Réel physique, l'intention n'implique cependant aucunement une improvisation "sauvage" au risque du n'importe quoi.
Elle suppose, bien au contraire, un sens très aigu de l'esthétique recherchée ;
elle a sa logique propre. C'est évidemment cette logique esthétique qui est, à la fois, la signature propre du sculpteur et l'objet final de toute science du Réel.
Source : but, intention. Marc Halévy.
Mémoire et réminiscence
Les cultures traditionnelles (celles qui ont duré et qui dureront des millénaires) sont celles qui se sont construites sur
le respect des sages - sans pour autant se fonder sur le culte des ancêtres.
La mémoire qui permet de conserver les représentations imaginaires qui "marchent" et dont la pertinence
(que l'on appellera, plus tard, "vérité") sera renforcée à chaque application réussie.
Par essais et par erreurs + -
Du fond du marais de myriades d'essais et d'erreurs, ont émergé quelques structures robustes qui, peu à peu, se sont imposées comme les voies royales de la construction de l'univers et de son accomplissement. La mémoire s'enrichit des inventions du présent. Tout le passé, toujours, contraint partiellement chaque futur.
L'imagination est d'autant plus sollicitée que les reliances et la résonance, que la sensibilité au monde sont plus grandes.
De là, l'émergence de la caste des sorciers et chamanes, hommes "reliés", détenteurs des secrets
de l'imaginaire et du langage ... surtout poétique, symbolique, anagogique.
La mémoire est cosmique, phylétique, généalogique et collective; la part strictement individuelle est la plus ténue.
Cerveau et mémoire + -
Le problème de la science actuelle est qu’elle suppose que l’esprit est limité au cerveau.
Le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, n’est pas un organe de stockage mais un organe
de liaison avec la banque de données du champ morphogénétique dans laquelle se mêlent passé, présent et futur
Nous ne transportons pas nous souvenirs dans notre tête, la mémoire n'est pas inscrite dans le cerveau, nous nous branchons
sur nous-même dans le passé. Le cerveau est un organe qui a la capacité (plus ou moins forte selon les individus)
de se connecter et de réactiver les mémoires accumulées "sous" le présent. Le cerveau est un instrument de connexion
à la mémoire, mais il ne la contient pas; elle est hors du cerveau.
Les souvenirs sont transférés par résonance depuis des modèles similaires d'activité dans le passé.
L'oiseau n'apprend pas à construire son nid, il se le "rappelle".
Le cerveau est un analyseur de forme ondulatoire plutôt qu'un système de stockage.
On peut le comparer à un récepteur radio qui capterait les formes ondulatoires dans le "champ implicite" les rendant "explicites".
L'univers serait holographique, c'est à dire que la totalité serait présente dans chaque partie.
Théorie des champs morphiques + -
Théorie selon laquelle toutes les formes, minérales ou biologiques, comportementales ou psychiques,
obéiraient à des “champs” inconnus de la science actuelle. De nature non énergétique, ces champs constitueraient une mémoire
des formes, régie par des lois de résonance dont la plus frappante est que plus la matérialisation d’une forme se répète,
plus son champ se renforce, par delà l’espace-temps.
Le monde observable émerge d'un ordre implicite contenant une sorte de mémoire.
==> ce qui advient quelque part est "injecté" dans l'ordre implicite, potentiellement partout.
Quand l'ordre implicite se déplie dans l'ordre explicite, ce souvenir affecte ce qui arrive, donnant à ce processus
des ressemblances avec la résonance morphique. La résonance morphique sera peut-être un jour intégrée
dans une version élargie de la théorie quantique.
Attracteurs spirituels : reliance cosmique
L'entrée en résonance profonde avec le monde environnant est une réalité psychique largement démontrée et mesurée à partir d'électroencéphalogrammes de moines tibétains, par exemple, qui parviennent, volontairement et consciemment, à contrôler leurs ondes alpha (état de conscience apaisé) et, ainsi, à atteindre des niveaux de conscience parfois vécus sous l'effet de drogues psychédéliques.
La spiritualité est ce qui nourrit l'énergie intérieure pour le dépassement de soi.
La spiritualité est un mot générique qui recouvre toutes les démarches (religieuses, philosophiques, initiatiques, mystiques, etc ...)
cherchant à donner du sens aux différents niveaux de nos existences.
"La connaissance spirituelle est la connaissance proprement humaine. Mais la connaissance spirituelle
est l'émergence ultime d'un développement cérébral, où s'achève l'évolution biologique de l'hominisation
et commence l'évolution culturelle de l'humanité". Edgar Morin
Prier +
Prier, ce n'est jamais quémander. Prier, c'est se rapprocher.
Les religions instituées sont condamnées à disparaître dans un monde où la spiritualité se réintériorise, se laisse réapproprier, se personnalise, s'individualise.
Il ne s'agira pas d'une espèce de syncrétisme triomphant - et fade, mièvre, lisse, gnangnan -, mais, bien au contraire, d'un retour au cheminement intérieur que l'on nourrit de multiples traditions.
Conscience élargie : nos sens "normaux" ne sont sensibles qu'à des signaux grossiers, volumineux, physico-chimiques;
mais notre environnement émet quantités d'autres signaux, plus subtils, plus faibles, plus ténus mais au moins aussi "parlant" à qui sait les entendre.
Ces signaux énergétiques faibles peuvent être captés et interprétés au moyen d'une petite antenne spéciale : l'intuitivité. Mais il faut, pour cela, que
cette petite antenne soit convenablement activée : c'est l'hypersensibilité.
Une fois capté, le signal faible doit encore être interprété dans une conscience élargie susceptible de le recevoir et de le comprendre (de le prendre avec soi).
Tout est réseau
Une forme est un réseau de relations au sein d'un ensemble. Tout, dans la Nature, est réseau et rien que réseau. Les sociétés humaines, bien sûr, sont des réseaux d'individus dont les vies sont inextricablement liées les unes aux autres par des interactions diverses.
Réseau Vs. modèle pyramidal + -
La plupart de ces sociétés humaines ont, depuis longtemps, été organisées sur le modèle pyramidal parce que, mathématiquement,
l'arborescence est le mode de fonctionnement le plus économe en nombre des canaux d' interaction. Mais la rigidité des
liens interdit ou freine le jeu des combinaisons et la fécondité des interactions.
Aujourd'hui, la complexification et l'accélération du monde entrepreneurial et économique rendent
ce modèle organisationnel inadéquat parce que trop lent et trop lourd.
Un nouveau modèle s'installe de plus en plus partout : le réseau c'est-à-dire, au contraire de la pyramide,
la maximisation du nombre des canaux d 'interactions.
Interdépendances cosmiques : l'humanisme met l'homme au centre et au sommet du monde, il en fait le but de l'évolution cosmique, il en fait le maître de la Nature. L'humanisme n'est que l'autre nom de l'ignorance des intrications et interdépendances cosmiques.
Internet + -
Internet est un outil fabuleux dont les puissances et les vitesses ouvrent des horizons incroyablement fertiles.
Avec l'usage d'Internet, la pyramide hiérarchique cède le pas au réseau où les relations d’autorité primeront de plus en plus sur les relations de pouvoir
Mais Internet n'est pas la Noosphère qui, elle, est une couche abstraite faite de connaissances
autonomes et reliées entre elles par des réseaux infinis
Voir : l'entreprise réseau
Internet est un réseau physique de connexions multiples entre des processeurs informationnels, tant humains qu'informatiques.
Internet n'est qu'une simulation sommaire des modes de communication entre cerveaux biologiques telles qu'ils ont été inventés par les hommes de Cro-Magnon.
Web collaboratif + -
De même, le mythe du "web collaboratif" tend à nous faire croire en une intelligence collective
qui émergerait des réseaux dits sociaux, du fait de pouvoir "échanger" et "partager" parfois son intelligence,
et le plus souvent son ignorance. Les humains les plus intelligents individuellement peuvent l'être beaucoup moins en groupe.
Quoi que puissent en dire et en rêver les "fondus de la technologie", il y a infiniment moins de complexité
dans une navette spatiale, une station orbitale ou tout Internet que dans une seule petite cellule vivante.
Attracteurs cosmiques : l'univers est connecté
Intrications et interdépendances cosmiques : Tout est dans tout, tout est réseau. Tout est inextricablement interdépendant et le principe d'harmonie doit gouverner tous les comportements. "Chaque fois que je bouge mon petit doigt, toutes les étoiles du ciel s'en trouvent infiniment mais réellement perturbées." Ce qui se trame chez nous se décide dans l'immensité cosmique.
L'esprit s'étend au-delà du cerveau non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps. Il nous relie à notre propre passé par la mémoire, et aux futurs virtuels parmi lesquels nous choisissons. Le présent est plein de tous les futurs possibles, le futur est virtuellement déjà là, comme potentiel, comme modèle de l'accomplissement déjà totalement inscrit en creux dans le présent.
Interaction mystérieuse + -
Ce qui se passe sur notre minuscule planète est dicté par toute la hiérarchie des structures de l'univers.
"Quand vous peinez pour pousser votre voiture en panne, ou pour déplacer un meuble dans votre salon, la résistance au mouvement
que vous expérimentez émane de toute l'immensité cosmique." Il existe une interaction mystérieuse qui connecte l'univers tout entier.
Tout phénomène est une émergence locale comme réponse aux tensions locales résultant de la totalité de toute l'histoire de tout l'univers.
Un gain d'organisation est toujours payé par un accroissement de désordre dans l'univers.
Reseau et attracteurs
Un réseau humain n'existe que s'il est identifiable au moins pour et par ses membres.
Il a sa personnalité. Il a sa propre idiosyncrasie, son propre comportement, qui en définit la nature et l'intention, qui en trace les ressources,
les structures et les activités. Plus cette identité sera forte, claire, profonde et riche, plus le réseau a de bonnes chances d'être pérenne.
Comme tout organisme vivant, un réseau naît, grandit, mature, décline et meurt. Mais au-delà de cette inéluctable mort,
il peut transmettre, s'il est fertile, son fluide nourricier qui ensemencera d'autres réseaux afin que la relève soit assurée.
Ainsi, l'accomplissement de la lignée se perpétue au-delà de la vie des générations.
Hérédité sans gène + -
Durant son existence, un humain acquiert de l’expérience qu'il peut transmettre à ses enfants. Il y a transmission de caractères acquis comme dans le cas de la transmission épigénétique.
Les souvenirs ne s'éteignent pas avec la mort, ils peuvent continuer à agir par résonance aussi longtemps qu'il y a un système vibratoire avec lequel résonner.
Ils contribuent à la mémoire collective de l'espèce. La filiation n'est pas que biogénétique, elle est aussi phylogénétique et épigénétique.
Toute les mémoires du passé, du présent et du futur s'influencent mutuellement.
Il convient de passer 20% de son temps sur le passé, 60% sur le présent et 20% sur le futur.
Il appartient aux anciens de déconstruire tout ce qui empêche les meilleurs des jeunes d'avancer.
Mémoire" collective + -
Chaque homme n'est qu'un maillon, certes unique et partiellement libre, de longues chaînes phylétiques et
généalogiques qui font ce qu'il est et qui fondent ce qu'il fait.
Chacun est porteur d'une idiosyncrasie (caractère, nature, tempérament) qui lui est propre et qui forge un destin particulier
que la liberté peut accepter et assumer, ou pas.
Cette idiosyncrasie, héritée du cosmos tout entier, ouvre et offre des facultés, des potentiels, des talents, des tares,
des manques, des inaptitudes qui débouchent sur des possibles et des impossibles.
"Hérédité" n'est plus synonyme de "génétique". La vie n'est pas seulement génome.
Les gènes font partie de l'hérédité mais ne l'expliquent pas toute. Chaque individu à la fois profite
de et contribue à la mémoire collective de son espèce.
Les humains héritent des habitudes de leur espèce et de leur lignée.
Alexandre Yersin + -
"Yersin est un homme seul. Il sait que rien de grand jamais ne s'est fait dans la multitude.
Il déteste le groupe, dans lequel l'intelligence est inversement proportionnelle au nombre des membres qui le composent.
Le génie est toujours seul." Les grandes œuvres s'élaborent dans la solitude.
Son enfance, en Suisse : "Chez les Yersin, ce n'est pas le dénuement mais une stricte frugalité. Les jupes élimées
des mères passent aux servantes".
L'explorateur écrit à sa mère "Un jour Yersin sera le nouveau Livingstone"
"Bientôt entre la peste et le choléra, il n'y aura plus à choisir mais à guérir"
"Rien ne naît de rien". Pourtant, un siècle et demi plus tard, la moitié de la population de la planète défend encore le créationnisme !
Marin, explorateur, puis découvreur du bacille de la peste en 1894, il choisira la solitude propice à la recherche poétique et scientifique.
Alors dans la force de l'âge : "Finalement ce n'est pas une vie que de bouger tout le temps".
Alexandre Yersin : une vie bien remplie qui en a sauvé des milliers d'autres.
AMOUR : attracteurs charnels et spirituels
La langue grecque antique connaissait quatre mots différents pour désigner ce que le français rend, un peu pauvrement, par "amour" :
l'Eros, la Storgué, la Philia, l'Agapé.
L'Eros appelle l'érotisme et la sexualité. Mais l'Eros appelle aussi la caresse des mains et des yeux,
la tendresse des peaux qui se frôlent, des lèvres qui se posent, délicatement, sur le bout d'un doigt.
Partout, se niche le même verbe "aimer", mais il n'y a pas le même sens, la même ampleur, la même profondeur. L'Amour est d'abord reconnaissance de l'Autre.
Freud fit de l'amour charnel qui vise la jouissance de la copulation et de la fornication le seul moteur de tous les comportements humains.
Cette réduction obsessionnelle le rendit cocaïnomane au point de mourir d'un cancer des cavités nasales à force de "sniffer".
L'Amour est un processus +
L'érotique des corps n'est pas que réservée à l'intimité du couple amoureux. Elle se révèle dans la jouissance lumineuse et délicieuse de la relation
entre le corps et la Nature, dans la caresse du soleil sur la peau nue, dans le bruissement du vent d'été à travers les feuillages délicats d'un bouleau,
dans le capiteux d'un vin de Gigondas ou de Lirac qui remplit la bouche de son baiser de fruits mûrs, dans le chant d'un rossignol ou d'un merle...
l'Amour est un processus. "Rien n'est jamais acquis à l'homme", surtout en Amour.
L'Amour n'est pas quelque chose de donné, une fois pour toute; le contrat de mariage ou les salamalecs du Maire n'y changeront rien.
De l'Amour. Marc Halévy.
Attracteurs narcissiques.
"L'homosexualité résulterait d'un déficit de la fonction d'altérité. Dans la reconnaissance
de l'autre, qui est une fonction principale de l'amour, l'homosexuel choisirait le même,
Narcisse ou sa copie conforme, enlevant alors à l'amour ce risque qui lui donne tout son sens : affronter la différence." Jean-Didier Vincent.
Tout caractère humain a une composante innée et une composante acquise. Il en va ainsi aussi du caractère sexuel, féminin ou masculin.
Le féminin et le masculin ne sont pas égaux, mais différents. L'homosexuel et l'hétérosexuel ne sont pas égaux, mais différents (ce qui ne justifie aucune homophobie).
Le réel se nourrit de la différence qui fait sa richesse.
Théorie du genre + -
Ce que nie la théorie du genre, c'est la corrélation pourtant évidente entre le biologique et le comportemental, entre le naturel et le culturel.
Certes, cette corrélation n'est pas universelle et on constate des distorsions marginales en dehors des humains.
La différenciation sexuée, tant biologique que comportementale, est un facteur de survie
et de prolifération des espèces développées, entre genres naturels et pratiques comportementales. Elle
induit des rôles sociaux différenciés, notamment, en matière de procréation et d'éducation des enfants.
Mythe de l'égalité : Avec la théorie du genre, nous sommes dans l'exacerbation névrotique d'un égalitarisme
radical et idéologique dont personne ne veut. Pour qu'une société vive, comme pour tout système, il lui faut une bipolarité,
une tension, une différence de potentiel. Une différence ! L'uniformité égalitariste nie toute différence et donc tue toute société.
La population des homosexuels ne se limite pas à la cohorte glorieuse des folles
qui a du mal à faire passer un message de tolérance dans cet exhibitionnisme raccoleur.
Bien des polémiques actuelles (mariage gay, théorie du genre, transsexualité généralisée) sont artificielles.
Elles sont des effets de mode et de poudre aux yeux visant à masquer le réel effondrement du système socio-économique.
Il est évident que si, comme chez les homosexuels, l'inné et l'acquis se contredisent,
sans que cela fasse problème en rien pour l'immense majorité des autres qui ne se sentent pas concernés, cela fait, semble-t-il, problème pour
ceux d'entre eux qui n'assument pas toujours leur "différence" et, surtout, leur divergence intime et interne entre leur inné et
leur acquis (d'où les travestis, les "folles" et les transsexuels chirurgicaux).
Réclamer le droit au mariage et à la parentalité pour les homosexuels au nom de l'égalité,
revient à exiger les yeux bleus et les cheveux blonds pour tous, à réclamer le prix Nobel, le titre d'Académicien, le diplôme de
doctorat ou la médaille d'or pour tous, à vouloir l'hexadactylie pour tous.
La théorie du genre n'est qu'un phantasme idéologique, scientifiquement aberrant, exacerbé médiatiquement avec son lot d'effets pervers :
la puissance médiatique des lobbies homosexuels alimente la montée agressive et violente de l'homophobie.
En voulant imposer des solutions – toujours réductrices et artificielles – on amplifie le problème. La contrainte ne fait pas naître des convictions
Mariage pour tous +
Le "Mariage pour tous" est un jeu de guerre des factions, il n'y a aucune justice avérée dans cette revendication.
Prétendre à l'égalité pour tous est aussi utopique, absurde et totalitaire que de condamner toute forme d'homosexualité.
Message qui s'applique à tous les domaines, mais aussi, pour dépasser le débat sur l'égalité homosexuel/hétérosexuel : "La justice consiste à dire au fort qu'il est fort et au faible qu'il
est faible afin de les renforcer tous deux, sans en affaiblir aucun.
Et si le faible persiste dans sa faiblesse, tant pis pour lui; ce n'est pas au fort à s'affaiblir et à payer sa note au destin.
Contre l'égalité, il faut poser la lucidité".
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En cours
Attracteurs négatifs. Thanatos et pulsion de mort
L'attracteur central de la Modernité était : libérer l'homme.
Il a mené l'occident à une impasse au nom de l'égalité et de la fraternité.
Avec toutes ses idéologies, l'homme court à la catastrophe.
L'exemple le plus atroce et le plus spectaculaire de la nocivité absolue des idéologies
et des idéalismes qui les sous-tendent, montre du doigt les centaines de millions d'assassinats perpétrés,
en toute impunité, par les utopies socialistes : celle de Lénine et de Staline, celle de Trotski, celle de Mao,
celle de Pol-Pot, celle de Hitler, celle de Mussolini, celle de Castro et de tous les autres qui ont transformé,
au nom de l'égalité et de la fraternité -mais toujours contre la liberté-, le monde du XXème siècle en un immense charnier.
"C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles." De William Shakespeare
Devons-nous nécessairement réaliser tout ce que, grâce à la technique moderne, nous savons et pouvons faire ?
"Devons-nous, ou non, fabriquer des engins nucléaires ou entreprendre des programmes de "transhumanisme" ?
L'humanité emploie sans compter tous les individus comme combustible pour chauffer ses grandes machines:
mais pourquoi donc les machines, si tous les individus (l'humanité) ne sont bons qu'a les entretenir ?
Des machines qui n'ont d'autre fin qu'elles-mêmes, est-ce là L'umana commedia ?" Nietzsche
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En cours
1- THANATOS - Attracteurs négatifs et pulsion de mort : choisir la mort, pour les jeunes kamikazes, est une quête de compassion. Partagés entre la culture capitaliste occidentale et leurs origines, ces jeunes sont attirés par les sites Internet prônant le djihad, non par conviction religieuse, mais parce que ces sites leur permettent de rencontrer d'autres jeunes avec lesquels ils tissent des liens d'empathie très forts. Une amitié se noue.
Proies +
Des chefs de groupe fédèrent les
énergies et donnent à leurs compagnons l'impression de faire partie d'une grande famille.
Par leurs promesses d'un au-delà ou d'un ailleurs ou d'un plus tard, ils hypnotisent leurs proies.
Lorsque le projet suicidaire se fait jour, un courant émotionnel intense passe entre les membres
du groupe. Comment, face à ce type de comportement, ne pas constater à quel point nos sociétés sont malades.
Voir l'article de Sébatien Bohler "Adolescents : un besoin de djihad" :
Tant que notre société n'aura rien à proposer aux jeunes, il s'en trouvera toujours pour épouser des causes meurtrières porteuses d'un sens, fût-il illusoire.
Et "La Chimie de nos émotions". Editions Aubanel
"La tâche du prochain siècle en face de la plus terrible menace qu'ait connue l'humanité, va être d'y intégrer les dieux." André Malraux
2- Fictions Hollywoodiennes ? Les 99% des espèces vivantes engendrées sur Terre par la Vie, depuis l'origine, n'ont pas survécu et ont disparu à jamais. Nous sommes des rescapés ... provisoires. La Vie n'est pas économe ! La guerre bactériologique est en préparation dans les laboratoires américains, comme ailleurs dans le monde, pour liquider 90% de la population mondiale.
Attracteurs politiques et économiques
Paix et prospérité :
les sociétés humaines de naguère étaient gouvernées au départ de deux pôles régulateurs, l'Etat et le Marché.
Mais ni le Politique, ni l'Economique ne sont plus aptes à piloter l'épanouissement humain et la maison humaine qui s'effondre sous nos yeux.
La conclusion de ce dossier présente la finalité du politique : la paix.
La seule finalité du politique devrait être la Paix : préservation des conditions extérieures d'une vie paisible pour chacun, empêcher quiconque d'empiéter sur la sphère privée de chacun. Toute autre fonction que s'octroierait le politique est simplement et strictement illégitime. Mais chez homo sapiens, tout est démesure, il y a intimement mélangé du sublime et de l'horrible. Il y a en puissance Wolfgang Amadeus Mozart et Adolf Hitler.
Guerre ou paix ? + -
Notre monde économique et politique a choisi d'entrer dans une logique de violence.
Violences délinquantes et contre-violences policières ; agressivité fiscale et fonctionnarisme réactionnaire ;
terrorismes légaux et illégaux, intérieurs et extérieurs et contre-terrorismes des bien-pensants ; juridisme guerrier et guerres juridiques ;
OPA hostiles et délocalisations brutales ; factions para-militaires et milices privées … Les bénéficiaires des pouvoirs économiques et
politiques en place, et les parasites des institutions du passé sont trop nombreux et trop prospères pour se faire le hara-kiri salutaire.
Une logique suicidaire est donc en place. Nous pourrions donc entrer dans une phase de guerre civile généralisée. Ce scénario n'est pas à exclure...
il est même probable, étant donné l'inconscience et l'inconséquence ambiantes. Voir : "Tous les crimes des présidents"
"L'humanité n'en est qu'à son adolescence capricieuse et boutonneuse avec, pour conséquence connue,
que l'adolescence est l'âge de l'instabilité, des bêtises et des tentations suicidaires." Marc Halévy
L'homme : un sous-doué de la nature
Sans fourrure ni carapace, sans griffes ni crocs, malhabile à la course et à l'escalade,
inapte au vol et à la nage, d'odorat pauvre, de sensibilité grossière (contrairement aux autres animaux,
il ne sent pas venir les catastrophes naturelles). Bref, l'homme est un sous-doué.
Jamais il n'aurait dû passer les mailles du tamis de la sélection naturelle.
Il l'a fait pourtant ! Pourquoi ?
Imagination + -
L'homme a passé les mailles du tamis de la sélection naturelle parce que ses tares physiques ont été partiellement compensées par une habileté psychique qui lui est propre : l'imagination, cette capacité curieuse de réagencer des lambeaux de mémoire pour construire de l'irréel, pour peindre ce qui n'existe pas, pour anticiper ce qui n'est pas encore. Voir : Imagination anticipatrice.
Anticiper ce qui n'est pas encore : voilà la clé unique de la survie du genre homo, depuis l'homo habilis qui imagine des outils, depuis l'homo ergaster qui imagine de long voyages, depuis l'homo erectus qui imagine l'usage du feu, depuis l'homo neanderthalensis qui imagine les arrière-monde et les après-mort, depuis l'homo sapiens qui imagine l'agriculture et l'élevage et qui, ainsi, se place non plus dans la Nature, mais face à la Nature. Et plus l'homme sait imaginer des mondes qui n'existent pas, plus il néglige et dénigre le seul monde qui existe.
Paradoxe : entre survie et délire + -
La tactique de survie de l'humain s'enracine dans sa faculté d'imagination qui, plus que toute autre, est porte ouverte
sur la démesure, sur la dénaturation, sur le délire.
Depuis quinze milliards d'années, la nature poursuit sa tâche créatrice.
L'être humain en est une des plus riches réalisations de la nature.
Mais dans sa pulsion créatrice, sa fureur de créer, la nature ne s'impose pas de limites.
Elle est efficace et intelligente, mais l'éthique n'est pas son fort.
Avec l'homme, la nature devient consciente de l'impasse dans laquelle elle s'est engagée.
Pour survivre nous n'avons pas le choix, nous devons nous adapter et vivre avec d'avantage de conscience.
Un grand mouvement est en marche, d'ampleur mondiale, inéluctable.
Soit on devient adulte, soit on se suicide.
Ressources associées :
Un univers complexe. L'autre regard sur le monde
Ce livre, loin des jargons physiciens et mathématiques, expose les fondements de cette science renouvelée, transmutée,
qui, plutôt que de rejeter la complexité, s'y fonde et s'en nourrit.
Depuis la Grèce antique, Empédocle, Leucippe ou Démocrite, l'Occident s'est forgé une vision du monde où tout ce qui existe
serait un assemblage mécanique des briques élémentaires, interagissant entre elles au moyen de forces élémentaires,
selon des lois élémentaires. Pourtant, cette vision n'est pas suffisante pour expliquer notre monde complexe de manière cohérente.
Elle engendre des contradictions internes au sein des théories standards, elle rend ces théories incompatibles entre elles et, surtout,
elle est incapable de rendre compte des phénomènes complexes comme la vie ou la pensée, comme l'auto-organisation ou le simple fait qu'une mésange
issue d'un oeuf de couveuse et élevée par l'homme, puisse, une fois relâchée dans la nature, construire,
comme si de rien n'était, naturellement, un nid de ... mésange.
Marc Halévy Oxus Editions
3 Décembre 2014
Ni hasard, Ni nécessité. Physique et métaphysique de l'intention
Galilée, Descartes et Newton avaient brillamment inauguré une ère scientifique qui s'achève,
celle de la science analytique, déterministe et mécaniste. Les sciences de la complexité ouvrent de nouveaux continents à explorer.
Sur d'autres principes, sur d'autres dimensions, sur d'autres prémices. De fondements, l'espace, le temps, la force, le mouvement,
la matière deviennent des conséquences, des produits, des faits seconds. Tout est processus, et cela rejoint les vieilles intuitions,
grecque de Logos, chinoise de Tao ou indienne de Brahman… Sciences, philosophies, spiritualités et mystiques convergent enfin !
(Préface d'Edgar MORIN.) Une des meilleures ventes chez Oxus.
Marc Halévy Oxus Editions
3 Décembre 2014
La mélodie secrète : Et l'Homme créa l'univers.
Depuis la Renaissance, le "fantôme de Copernic" n'a cessé de nous hanter. Non seulement l'homme n'occupe pas une place centrale dans l'univers, mais le soleil n'est lui-même qu'une étoile banale, située dans une galaxie banale.
La cosmologie rétablit l'existence d'un lien entre l'homme et l'univers. Elle montre comment l'apparition de la complexité est inscrite au coeur des lois fondamentales de l'univers. ...
De même que Prigogine nous montre que nous sommes passés par trois stades, celui du déterminisme strict, celui du chaos puis celui d'un cadre plus subtil que l'on peut retrouver derrière le chaos, Trinh Xuan Thuan nous amène du monde "magique" où Dieu est présent partout à la "solitude effrayante des espaces infinis" d'où tout principe créateur est absent, puis dans un univers où il redevient possible que notre propre existence ait un sens...
L'autre message de cet ouvrage, c'est l'importance pour toute organisation de se pencher sur son passé, d'intégrer sa mémoire dans son présent. En nous montrant par un fabuleux recul de 15 milliards d'années comment nous sommes "les enfants des étoiles". Trinh Xuan Thuan donne à notre existence une toute autre dimension que celle d'un mammifère bipède luttant pour quérir sa pitance. Cela nous donne un souffle nouveau pour affronter les défis auxquels nous sommes confrontés. Une entreprise aussi se doit d'intégrer cette dimension d'histoire et de mémoire pour donner à son activité un sens qui aille au-delà de l'horizon à court terme du résultat annuel. -- Robert Salmon -- -- Business Digest
Trinh Xuan Thuan. Fayard
3 Décembre 2014
Réenchanter la science. Les dogmes de la Science remis en cause par un grand scientifique.
Figure de la science contemporaine, pionnier de la découverte du processus de vieillissement cellulaire,
le biologiste Rupert Sheldrake, chercheur associé à l’université de Cambridge, suscite passions et débats au sein de la communauté scientifique.
Son nouveau livre, qui a déclenché une polémique dans les pays anglo-saxons, revient sur sa théorie de la "résonance morphique"
et remet en cause les bases mêmes de la recherche fondamentale. Alors que les sciences et la technologie sont au faîte de leur puissance,
des postulats vieux de plusieurs siècles l’empêchent aujourd’hui d’avancer.
En pointant l’un après l’autre ces postulats érigés en dogmes intouchables (la nature est une machine ;
les lois de la nature sont immuables ; la matière est inconsciente ; les phénomènes « paranormaux » sont des illusions ;
la conscience est une production du cerveau…), il démontre dans cet essai aussi remarquable que subversif l’urgence de s’en libérer.
Et lance le mot d’ordre d’une indispensable régénération de la science, passionnante invitation à imaginer une autre façon de voir le monde.
"Avec ce livre, Rupert Sheldrake apporte à la science, à l’humanité et au monde en général, une contribution considérable." The Independent
"Rupert Sheldrake est un pionnier qui ouvre la voie aux sciences de demain." Deepak Chopra, membre du Collège Américain des Physiciens
Rupert Sheldrake. Albin Michel
3 Décembre 2014
Malicorne. Réflexions d'un observateur de la nature
Hubert Reeves s'interroge ici sur les rapports entre science et culture, « entre ce qu'on sait et ce qu'on fait » : en quoi les nouvelles connaissances scientifiques modifient-elles le regard que nous portons sur notre activité d'humains ? Des réflexions qui prennent valeur de témoignage et d'inspiration.
Hubert Reeves. Le Seuil, collection "Science ouverte"
3 Décembre 2014
L'heure de s'enivrer. L'univers a-t-il un sens ?
"Ainsi, toutes ces combinaisons infiniment fertiles de la matière, cette activité nucléaire des étoiles, ce bourdonnement
électromagnétique des nébuleuses interstellaires, cette fièvre biochimique exubérante de l'océan primitif, tout n'aurait d'autre sens que de préparer
l'holocauste nucléaire ? La conscience n'émergerait-elle - en quinze milliards d'années - que pour s'éliminer en quelques minutes ?
L'univers engendre la complexité. La complexité engendre l'efficacité. Mais l'efficacité n'engendre pas nécessairement le sens. Elle peut aussi conduire au non-sens.
Potentiellement, le conflit est inscrit depuis les temps les plus reculés, dans le développement de l'univers et l'édification de la complexité.
Avec l'homme, il prend sa dimension tragique. Simultanément, une issue se dessine. Il revient à l'être humain de donner un sens à la réalité.
Nous (notre génération) sommes les témoins et les acteurs de cette période de l'histoire où ce problème entre dans sa phase décisive.
Si nous avons un rôle à jouer dans l'univers, c'est d'aider la nature à accoucher d'elle-même. L'être le plus menaçant est aussi le seul
qui puisse faire réussir l'accouchement.
L'intelligence n'est pas nécessairement un cadeau empoisonné. L'absurde est encore évitable. L'éveil de la jubilation est, peut-être, l'antidote le plus efficace. "»
Hubert Reeves. Le Seuil, collection "Science ouverte"
3 Décembre 2014
L'après-communication. Le modèle et une méthode pour le XXIème siècle: la syntonie
La communication classique se heurte aujourd'hui à ses propres murs : ceux de la modernité, de la complication, de la fin du paradigme de la société industrielle. Conçue comme un outil de transmission et de régulation, elle n'est désormais plus à même de donner la réplique. Et la publicité, sa fille la plus indigne, se meurt. Parce que le monde a changé, parce que l'économie se dématérialise, parce que tout devient plus complexe et incertain, l'entreprise et la société questionnent : "Comment attirer et fidéliser clients, fournisseurs, citoyens, actionnaires et personnels? Comment créer et préserver l'adhésion?" Aujourd'hui, sur le terrain, nous devons trouver de nouvelles manières de répondre aux attentes des personnes, des communautés et des organisations. Cet ouvrage veut aider à comprendre l'impasse actuelle de la communication et de la publicité mais surtout initier l'après communication, ce que l'auteure nomme "Syntonie", l'accord parfait. Dans le contexte émergent de la société de la connaissance, il s'agit de faire vibrer, de générer et de valoriser du lien. Facile à dire ! Et à faire ? Dominique Annet propose une démarche nouvelle, une méthode, une boîte à outils mieux adaptées au siècle naissant. Un palier de plus est ainsi franchi, au-delà de la communication.
Dominique Annet. Dangles (Groupe Piktos)
3 Décembre 2014
Sébastien Bohler, La Chimie de nos émotions
Vous êtes amoureux et vous ne mangez plus. Votre voisin vous harcèle et la colère vous submerge. Ces émotions sont créées par des réactions chimiques au cœur de votre cerveau...les émotions rythment notre vie, qu'elles soient agréables (bonheur, plaisir, amour, compassion) ou désagréables (peur, colère, dégoût, haine). Sans elles, nous n'aurions goût à rien, et nous serions incapables de faire le moindre choix. Sans vouloir faire l'impasse sur le rôle capital que jouent dans notre vie émotionnelle l'environnement social et familial, l'éducation et la culture, cet ouvrage appréhende les émotions sous un angle spécifique, dans un langage simple, concret et accessible à tous. ...
Sébastien Bohler. Aubanel
3 Décembre 2014
Patrick Deville, Peste & Choléra
"Rien ne naît de rien". Pourtant, un siècle et demi plus tard, la moitié de la population de la planète défend encore le créationnisme !
Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887,
Alexandre Yersin aura mené la vie la plus mouvementée. Très vite il part en Asie,
se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine,
à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa
et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise. Pour raconter cette formidable aventure scientifique et
humaine, Patrick Deville a suivi les traces de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et
documents déposés aux archives des Instituts Pasteur.
Prix du roman Fnac 2012
Prix Femina 2012
Patrick Deville. Seuil
3 Décembre 2014
Voir aussi
Expertise & Prospective dans le monde réel
Marc Halévy. Noétique
L'intelligence est ce qu’on décide d'en faire.
Hubert Reeves. Astrophysicien